L'Ancien Régime est la période de l'histoire de France qui va de la fin du Moyen Âge à la Révolution française, c'est-à-dire du XVIe au XVIIIe siècle. Cette période est aussi nommée Temps moderne ou Époque moderne. Le gouvernement royal désigne l'entourage du roi, c'est-à-dire un groupe de personnes aidant le roi dans ses missions. Au sommet de cette hiérarchie trône le roi, monarque absolu de droit divin. En effet, le roi gouvernait avec l'aide de ses ministres et de ses Conseils. Les ministres, au nombre de six, étaient le Chancelier, chef de la Justice, le Contrôleur Général des Finances et les Secrétaires d'État des Affaires étrangères, de la Guerre, de la Marine et de la Maison du Roi. Les Conseils, au nombre de quatre, étaient le Conseil d'En-Haut, où se discutaient surtout les affaires de politique étrangère, le Conseil des Finances, le Conseil des Dépêches où on lisait les dépêches, c'est-à-dire les rapports des intendants, et enfin le Conseil d'État qui rédigeait les lois et était en même temps un tribunal supérieur. On appelait aussi ce dernier Conseil du roi ou Conseil des parties. C'est parmi les membres du Conseil d'État que le roi choisissait les intendants. Évidemment, dans un tel système, le peuple n'avait pas vraiment de pouvoirs et devait se soumettre aux ordres des autorités. Il a toutefois le loisir de critiquer, de pratiquer une certaine résistance passive et de contourner les règlements, étant donné que le territoire est vaste et les forces de l'ordre plutôt réduites.
Durant l'Ancien Régime, on a constaté une lente évolution du gouvernement faisant passer l'essentiel du gouvernement formé d'institutions anciennes avec le Conseil du roi vers des institutions plus modernes avec les ministres et leur bureaucratie. C'est le passage vers une administration moderne.
[...] De même que, inversement, chaque province doit correspondre à un secrétaire d'État. Ainsi, chaque secrétaire d'État était responsable d'un département spécialisé, c'est-à-dire d'un champ de compétence fonctionnel, et d'un département géographique, c'est-à-dire un ensemble de provinces. Les différents secrétaires d'État Sous l'Ancien Régime, le secrétaire d'État des Affaires étrangères est le conseiller du roi au sujet des relations extérieures entre la France et les autres États et responsable du département des Affaires étrangères. Il était souvent créé ministre d'État lors de son entrée en fonctions puisque le Conseil d'En-haut traitait principalement de diplomatie. [...]
[...] Aux XVIe et XVIIe siècles, elle compte entre et personnes. Il est difficile de retracer son évolution exacte. Comme le dit Jean-François Solnon dans le Dictionnaire du grand siècle : La structure [de la Maison du roi] n'a pas l'ordonnance d'un jardin à la française. C'est un ensemble hétérogène, constitué progressivement par ajout successif de services nouveaux sans suppression brutale des plus anachroniques. ( . ) La négligence dans la tenue des rôles, l'imprécision des attributions interdisent tout classement rigoureux, tout dénombrement précis La maison du roi comporte trois grandes divisions : la Maison civile, la Maison militaire et la Maison ecclésiastique. [...]
[...] Les départements les plus importants sont la bouche du roi, la chambre du roi, les menus plaisirs, les cérémonies, l'écurie, et la vénerie. Je vais m'attacher à présenter ces départements dans le développement qui suit. La bouche du roi est le département de la Maison du roi le plus important, en termes de personnel Elle est dirigée par le premier maître d'hôtel du roi et se compose de sept offices, tous touchant au ravitaillement et à la cuisine pour la table du roi : gobelet, cuisine- bouche, paneterie, échansonnerie, cuisine-commun, fruiterie, fourrière. [...]
[...] La première cause est le peu de produits de la récolte faite cette année. Elle a été si mauvaise que dans quelques cantons on n'a pas recueilli la moitié d'une année ordinaire en gerbes et en grains ; dans d'autres, on n'en a recueilli que très peu ou pas du tout. La deuxième cause concerne les pluies et les inondations de 1787qui ont empêché d'ensemencer une partie des terres, et la grêle et la sécheresse de 1788 qui n'ont pas permis la pleine croissance des blés. [...]
[...] Dans leurs différents départements, les secrétaires d'État conseillaient le souverain, contresignaient et expédiaient les décisions royales. Les secrétaires d'État étaient membres de droit du Conseil privé, mais ils s'y rendaient rarement. Ceux de la Marine et des Affaires étrangères assistaient au Conseil royal de Commerce. Tous étaient membres du Conseil des Dépêches. Le secrétaire d'État aux Affaires étrangères était traditionnellement nommé ministre d'État dès son entrée en charge. Les autres finissaient le plus souvent par se voir accorder ce titre. [...]
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