La Première Guerre mondiale fut le premier conflit du XXe siècle impliquant globalement plusieurs pays du monde. Par elle, de nombreux hommes et femmes ont laissé leurs vies pour défendre une cause en laquelle ils croyaient profondément. Cet affrontement a causé, chez les contemporains, de nombreuses déchirures entre la tristesse, la peine, la colère et l'esprit de vengeance. Malgré ce qu'on peut souvent penser, il n'y a pas qu'un côté héroïque à la guerre. Il n'y a pas que des individus concernés et interpellés dans cet engagement qui en sont morts. Durant ces hostilités qui se sont déroulées de 1914 à 1918, des millions d'innocents ont dû laisser leurs vies. La recherche qui suit s'intéresse à ce qui s'est déroulé dans une zone géographique précise, l'ex-Empire ottoman. On traitera ici du génocide arménien en se posant la question suivante : « En considérant que de nombreux pays aient reconnu le génocide arménien à l'intérieur de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale, quelles sont les facteurs ayant motivé les chefs d'États ottoman et leurs sociétés à en venir à cette façon de procéder face au sort des Arméniens de l'Empire? ».
[...] Les massacres des Arméniens : le meurtre d'une nation 1915-1916, Paris, Payot, Nouv. Éd. Augm p. Pierre-A. Pourquoi le massacre des Arméniens Historiama/Histoire magazine, no.16, juin 1985, p Zakaria, LINGANE. Mémoire et génocide au XXe siècle, Québec, Les Presses de l'Université Laval, Éditions Pul, Collection mémoire et survivance p.77 Annie et Jean-Pierre MAHÉ. L'arménie à l'épreuve des siècles, Paris, Découverte Gallimard, Histoire p.94 Dachnak : Parti politique représentant les intérets des arméniens Arnold Joseph TOYNBEE. Les massacres des Arméniens : le meurtre d'une nation 1915-1916, Paris, Payot, Nouv. [...]
[...] ] qui atteint 100 millions de livres sterling en 1876 Les États créanciers, tels que la Grande-Bretagne, imposent la création d'un Conseil d'administration de la dette publique, qui perçoit directement une partie des impôts, dont le fardeau pèse principalement sur les populations chrétiennes orthodoxes, les Arméniens. On fait donc payer une grande partie du poids de la dette aux Arméniens en percevant davantage d'impôts. En 1877, les Russes occupent presque toute l'Arménie occidentale, imposant à leurs adversaires ottomans, en mars 1878, le traité de San Stefano signé lors du congrès de Berlin, qui subordonne le retrait de leurs troupes à l'octroi d'une autonomie administrative garantissant la sécurité des populations arméniennes[20]. [...]
[...] Le 22 août 1896, un commando du parti Dachnak[24] occupe le siège de la Banque ottomane et retient en otage quelques cent quarante personnes, parmi lesquels des Européens Ouvrant les yeux et prenants comptes de ce qui se passait en voyant l'état grave de la situation des Arméniens, les puissances internationales, surtout européennes, réagirent. Menacé d'une intervention armée, l'Empire met fin aux massacres. La première partie de l'extermination arménienne prend fin, mais ce n'est que partie remise. Après 1900 Des sultans comme Abdul Hamid avaient longtemps souhaité la liquidation des Arméniens, mais n'avaient pu le conduire à terme. [...]
[...] Par une foule de mesures, on veut faire croire aux Arméniens qu'ils ont leur place dans l'Empire. On récompense ceux qui mettent leur fortune ou leur compétence professionnelle au service de l'État en les nommant amira[11]. Également, on récompense largement les Arméniens qui récoltent les impôts pour l'Empire. Certains Arméniens deviendront riches et puissants, ce qui entraînera la jalousie de nombreux Ottomans. Après la guerre de Crimée de 1854-1855, la faillite des finances publiques entraîne la création, en 1856, de la Banque ottomane gérée par des financiers occidentaux. [...]
[...] L'arménie à l'épreuve des siècles, Paris, Découverte Gallimard, Histoire p.191 Isabel KAPRIELIAN-CHURCHILL. LIKE OUR MOUNTAINS : A History of Armenians in Canada, Montréal, McGill-Queen's University Press p.143 Raymond KÉVORKIAN. Le génocide des Arméniens, Paris, Odile Jacob, Histoire p.105 Idem, p Vahakn N. DADRIAN. Autopsie du génocide arménien, Bruxelles, Éditions complexe, Historique 92 p.146 Annie et Jean-Pierre MAHÉ. L'arménie à l'épreuve des siècles, Paris, Découverte Gallimard, Histoire p.15 Zakaria, LINGANE. Mémoire et génocide au XXe siècle, Québec, Les Presses de l'Université Laval, Éditions Pul, Collection mémoire et survivance p.77 Pierre-A MOSER. [...]
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