Galilé, héliocentrisme, Science au XVII ème siècle, géocentrisme, Eglise et Science.
On peut admirer au musée du Louvre un tableau de Vermeer intitulé L'Astronome (1668). La genèse du titre de cette toile illustre de façon exemplaire l'objet de notre étude. Le tableau a en effet été très longtemps connu sous le nom de l'Astrologue. Cette double appellation peut nous apparaître paradoxe, mais elle ne l'était pas à l'époque de la conception du tableau. En effet, pendant près 2 millénaires l'astrologie et l'astronomie ont été indissociables. C'est au cours du XVIIe siècle que s'établit définitivement l'antagonisme entre ces deux disciples, mais une terminologie flottante va entretenir un certain temps l'ambiguïté dans les esprits, ce qui explique les deux titres de la toile. Le « schisme » entre ces deux disciplines marque l'ère de la science moderne où la figure de Galilée a marqué de son empreinte ce XVIIe siècle. Cependant le XVIIe siècle n'est pas un siècle l'Eglise catholique, apostolique et romaine qui sont renforcée dans ses dogmes du concile de trente et repart à la conquête des âmes grâce notamment aux forces nulles des jésuites.
En quoi Galilée a-t-il posé les bases d'une science nouvelle ? Pourquoi le comportement de ce génie des sciences a rendu l'affrontement avec l'Eglise inéluctable alors qu'il était admiré de tous et qu'il avait de nombreux soutient ? Enfin comment l'arbitraire du procès Galilée a exacerbé l'histoire d'un malentendu entre l'Eglise et la science ?
Il s'agit d'étudier Galilée sous la double facette, homme de science, homme de cour, avant de s'attarder sur les rapports entre l'Eglise et la science au XVIIe siècle.
[...] Cette machine qui suscite tant d'intérêts pour Galilée est la lunette astronomique. Il délaissa le mouvement des corps pour l'observation des étoiles. Le succès de son perspicillum qui agrandit huit ou neuf fois est sans précédent et l'intérêt qu'il suscite autour de lui fait de ce brillant scientifique, un homme de cour. II) Galilée, un homme de cour Menaces sur la religiosité populaire Le succès du perfectionnement de la lunette est tel qu'il fut convoqué à Venise par la seigneurie et montra son œuvre au Sénat entier. [...]
[...] C'est au cours du XVIIe siècle que s'établit définitivement l'antagonisme entre ces deux disciples, mais une terminologie flottante va entretenir un certain temps l'ambiguïté dans les esprits, ce qui explique les deux titres de la toile. Le schisme entre ces deux disciplines marque l'ère de la science moderne où la figure de Galilée a marqué de son empreinte ce XVIIe siècle. Cependant le XVIIe siècle n'est pas un siècle l'Eglise catholique, apostolique et romaine qui sont renforcée dans ses dogmes du concile de trente et repart à la conquête des âmes grâce notamment aux forces nulles des jésuites. En quoi Galilée a-t-il posé les bases d'une science nouvelle ? [...]
[...] L'immobilité de la terre avait été remise en cause dès le XIVe siècle par Nicole d'Oresme, le précepteur de Charles qui ne fut en rien inquiété. Copernic, astronome polonais avance sans preuve tangible une théorie selon laquelle les planètes tourneraient autour du Soleil, ce que l'on appelle l'héliocentrisme. Il explique sa théorie dans un ouvrage intitulé De revolutionibues orbium coelestium parût en 1543. Cet ouvrage est tiré en très peu d'exemplaires et l'avertissement au lecteur qui insiste sur l'aspect hypothétique de cette théorie atténue la portée de l'héliocentrisme. [...]
[...] La disgrâce de Galilée est brutale et elle vient de ce que ces appuis solide, comme le prince Cesi, meurent les uns après les autres. Galilée est persuadé que cette affaire est un complot des jésuites comme il écrira en 1633 à son ami Diodati : Les pères jésuites ont mis dans la tête des personnages les plus importants que mon livre est plus exécrable et plus pernicieux pour la Sainte Eglise que les écrits de Luther et Calvin III) Les rapports entre l'Eglise et la science au XVII ème siècle. [...]
[...] Il s'agit d'étudier Galilée sous la double facette, homme de science, homme de cour, avant de s'attarder sur les rapports entre l'Eglise et la science au XVIIe siècle. Galilée : homme de science Sa formation Les débats sont nombreux quand on évoque Galilée et commencent par une anecdote amusante sur sa date de naissance. Son élève et biographe Viviani décale de 3 jours sa date de naissance pour qu'elle corresponde exactement à la mort de Michel-Ange, afin de faire de Galilée la réincarnation de ce génie de la peinture. [...]
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