Exposé sur la Fronde (1648-1653). Des origines à la fronde des princes. Une série de révoltes entrées dans l'Histoire. Mais nous pouvons nous demander à travers cette étude si la Fronde constitue un mouvement de révolte organisé, uni et aux objectifs similaires où n'est elle qu'une coexistence de multiples frondes aux intérêts divergents ?
[...] Mais ce lui-ci mourut le 14 mai 1643, et son fils le dauphin Louis Dieudonné n'avait alors que 5 ans alors que la majorité royale était fixée à 13 ans. Ce décès ouvrit donc la perspective d'une longue régence. - Mais les régences ont dans l'Histoire de ce siècle toujours été source de conflit, comme on peut le constater avec les régences de Catherine puis de Marie Médicis. - Mazarin, quant à lui n'était guère apprécié par la cour et le petit peuple, comme en témoigne la profusion de libelles, couplets, chansons hostiles à l'«Italien», au «faquin de Sicile» : les mazarinades, ainsi qu'on les appela, se répandaient dans Paris et les villes du royaume. [...]
[...] - la France était donc entré dans une crise profonde tant au niveau politique que économique. Elle devenait donc une proie facile pour tous les mécontents de la centralisation et de l'absolutisation du pouvoir Royal commencé timidement sous Henri IV et développé avec Richelieu. - En effet se dressait tout d'abord la famille Royale représenté par Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII) éternel comploteur qui ne cachait pas son opposition à Mazarin. Les grands tels que le Prince de Condé, la duchesse de Longueville et Monseigneur de Gondi (futur Cardinal de Retz) qui étaient tous très ambitieux lorgnaient sur le conseil Royale. [...]
[...] La cour, de son côté, s'alarmait de l'agitation qui, de Paris, gagnait la province. Le mouvement des parlementaires s'était en effet entre‑temps étendu, notamment à Bordeaux, où il était dirigé contre l'intendant du roi La Paix de Rueil : un compromis plus qu'une paix. - Finalement, la peur de la disette, le danger espagnol et la nouvelle de l'exécution du roi d'Angleterre Charles Ier conduisirent à un compromis : les frondeurs acceptèrent en mars les termes de la paix de Rueil officiellement signée à Saint-Germain- en-Laye le 1er avril : à quelques réserves près, le programme de la chambre Saint-Louis était accepté. [...]
[...] Le cardinal était en effet rentré en France amenant avec lui une petite armée de mercenaires. Monsieur Gaston signa avec Condé un manifeste réclamant l'expulsion du cardinal. Les combats entre les deux armées firent rage tout d'abord vers en Guyenne, puis ils se déroulèrent sur le chemin vers Paris, qui restait neutre dans ce conflit. - En Juillet 1652, après les victoires des uns et des autres en provinces (Bléneau) Condé fut assailli par Turenne sous les murs de Paris, et put entrer dans Paris grâce à l'aide des autres princes (Gaston, fille de G). [...]
[...] La régente dut pourtant reculer devant l'insurrection qui éclata aussitôt dans Paris : la capitale, qui entendait défendre ses exemptions fiscales et militaires, prit fait et cause pour les magistrats emprisonnés et se couvrit de barricades (journées des Barricades, les 26 et 27 août). Ranum adopte une position particulière par rapport à ces barricades puisqu'ils jugent que ce n'est pas par esprit de rébellion contre le Roi mais pour protéger les biens privés des bourgeois. Il explique donc que c'est la peur du pillage. [...]
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