Au XVII ème, pendant la minorité de Louis XIV, le Royaume de France a connu une grave crise : le Fonde. Le mot «Fronde» fait son apparition dès les premiers temps de l'agitation politique en 1648 dans l'enceinte du palais de justice de Paris et on l'attribue au magistrat poète François de Bachaumont. La Fronde a reçu le nom d'un jeu d'enfant pour montrer que l'échec de ce mouvement est dû à la vacuité de ses objectifs et de la légèreté de ses dirigeants Sujet à de nombreuses interprétations, les limites chronologiques de la Fronde sont aussi sujettes à discussion entre les historiens. Même si politiquement et psychologiquement elle a déjà commencé avec la montée du mécontentement et l'agitation parlementaire au début de 1648, on s'accorde généralement à lui reconnaître comme point de départ l'arrêt d'Union des Cours Souveraines du 13 mai 1648 et se termine à Paris avec le retour du roi le 21 octobre 1652 mais elle se prolonge en Guyenne jusqu'à la publication de la paix de Bordeaux le 31 juillet 1653. Pendant 5 ans sur fond de disettes et d'épidémies, l'opposition politique s'est déchaînée contre le gouvernement de la reine régente, Anne d'Autriche, et son 1er ministre Mazarin. Tour à tour ou ensemble magistrats des Parlements et bourgeois de Paris, ecclésiastiques et gens du peuple, princes du sang et nobles de toutes conditions se sont mis en travers de l'autorité royale. Des villes comme Bordeaux ou des provinces entières comme le Guyenne ou la Provence, elles aussi sont entrées en dissidence. Le Cardinal Retz, Paul de Condi, a été un acteur et un spectateur privilégié de la Fronde, crise racontée dans ses Mémoires. En quoi pouvons nous dire que cette crise s'inscrit bien dans un mouvement de contestation du pouvoir monarchique de plus en plus absolu ?
Nous verrons successivement l'origine de la Fronde puis le déroulement «des» Frondes et enfin l'analyse de son échec et de son bilan.
[...] De 1652 : un bilan matériel et humain de la Fronde est effroyable. Conclusion Ainsi la Fronde résulte de la conjonction de 2 faits majeurs : l'affaiblissement de l'autorité royale pendant la minorité de Louis XIV et la réaction brutale de la société française à l'Etat moderne voulu par Louis XIII et Richelieu. Elle s'est déroulée en plusieurs étapes : la Fronde parlementaire, la Fronde des princes et la Fronde Condéenne. Ce mouvement a échoué à cause de la lassitude des français devant les excès de la guerre civile et la désunion des Frondeurs. [...]
[...] La Fronde Problématique : En quoi pouvons nous dire que cette crise s'inscrit bien dans un mouvement de contestation du pouvoir monarchique de plus en plus absolu ? Les origines de la Fronde : La régence d'Anne d'Autriche dans la Guerre de Trente Ans Les préliminaires de la Fronde (1643 -1648) Déroulement des Frondes : La Fronde Parlementaire (13 mai 1648- 1er avril 1649) La Fronde des Princes (1650-1651) et la Fonde Condéenne (septembre 1651- août 1653) Analyse de son échec et de son bilan: Les raisons de l'échec de la Fronde Bilan de la Fronde Introduction Au XVIIème, pendant la minorité de Louis XIV, le Royaume de France a connu une grave crise : le Fonde. [...]
[...] Ils naissent en temps de mauvaise récolte, de disette, avec l'accroissement des impôts, avec l'arrivée de nouveaux impôts ou à la nouvelle façon de les percevoir. Le maintien de l'ordre est un souci permanent de Mazarin. De 1635 à 1640, le fardeau fiscal est multiplié 2 voire par 3. De nombreuses oppositions et révoltes éclatèrent dans un contexte de récession économique et de malaise social. - L'Etat doit emprunter. Il créa de nouveaux offices après les avoir multiplié par 3 voire détriplé. Il vécut d'avances à des taux usuraires effectués par des groupes de financiers (appelés partisans ou traitants). [...]
[...] - La défaite des fondeurs a enfin des causes militaires. La faiblesse des troupes parisiennes en 1649 les condamne à une simple guerre d'escarmouches. En 1650, si Bordeaux tient tête à l'armée royale venue l'assiéger partout ailleurs les partisans des princes sont réduits à capituler ou sont écrasés comme Turenne à Rethel. En 1652, malgré le génie militaire de Condé, ses troupes sont d'abord dominées en Guyenne, puis en région parisienne, et il ne peut poursuivre la guerre qu'à la tête de l'armée espagnole. [...]
[...] La Cour revint à Paris le 18 août. C'est progressivement le retour au calme. Cette Fronde parlementaire a été doublée et suivie par la Fronde des Princes puis par la Fronde Condéenne. La Fronde des princes (1650-1651) et la Fronde Condéenne (1651- 1652) La Fronde des Princes avait commencé dès janvier 1649 mais elle ne comptait pas dans ces rangs ni Condé, ni Gaston d'Orléans. C'est pourquoi on considère qu'elle a débuté le 18 janvier 1650 lorsque Mazarin excédé par les prétentions et l'autoritarisme de Condé décida de le faire arrêter avec Conti et Longueville. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture