A partir du XVI ème siècle, le territoire de l'Amérique du Nord, occupé par des Amérindiens semi-nomades, est exploré par des navigateurs français, espagnols, puis anglais. Dès le début du XVIIème les Anglais y émigrent en masse (fuyant les bouleversements politiques et religieux de leur pays). Quelques Allemands et Hollandais s'ajoutent. Ils s'installent sur la côte est du territoire. De 1607 à 1733, la colonisation anglaise s'effectue alors que les français poursuivent leur expansion le long du fleuve St-Laurent, création de la Nouvelle-France en 1663, le long du Missippi, Nouvelle-Orléans, fondation de la Louisiane. Les Anglais créent les Treize Colonies : la Nouvelle-Angleterre, le New-Hampshire, Rhode-Island, Massachussetts, Connecticut ; les colonies médianes ou du Centre : New-York, New-Jersey, Pennsylvanie ; les colonies du Sud : Delaware, la Virginie, Maryland, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie.
Le Sud dominé par une société de planteurs propriétaires de grands domaines, exploités à l'aide d'esclaves noirs (commerce triangulaire en force !), s'oppose au Nord, bourgeois et mercantile, d'un puritanisme rigoureux. Au XVIII, colonies et métropoles sont unies dans la lutte contre les Indiens et contre la France. En 1763, le traité de Paris écarte la menace française et ouvre l'Ouest aux colons britanniques. L'Angleterre apparaît incontestablement comme la première puissance commerciale, maritime.
Cependant les colonies supportent mal l'autorité de la métropole et vont se révolter contre les monopoles commerciaux. Les colonies qui se révoltent sont alors appelés Insurgent. Les troupes sont commandées par Washington. A l'inverse ceux qui sont pour la royauté sont les loyalistes et patriotes. Un premier congrès continental se tient en 1774 à Philadelphie. Cette attitude de résistance des colonies aboutit à la guerre de l'indépendance, « révolution américaine », dont les buts sont précisés dans la Déclaration d'Indépendance. Les troupes insurgées sont commandées par Washington. A partir de 1778, elles obtiennent le soutien officiel de la France. Avec le traité de Paris de 1763, la France est amputée de possessions coloniales, dont le Canada. L'Angleterre apparaît incontestablement comme la première puissance commerciale, maritime.
→ En quoi l'expédition répond-elle à des objectifs précis, quel impact produit-elle sur la marine de Louis XVI, comment se prépare-t-elle ?
[...] L'Angleterre apparaît incontestablement comme la première puissance commerciale, maritime. En quoi l'expédition répond-elle à des objectifs précis, quel impact produit-elle sur la marine de Louis XVI, comment se prépare-t-elle ? Raisons et déclenchement de l'expédition française Présentation générale des Insurgés et motifs de la révolte des colonies La France suit avec passion le soulèvement des 13 colonies anglaises. Au lendemain du traité de Paris de 1763, la France a perdu l'essentiel de ses colonies et l'Angleterre semble triompher sur tous les océans. [...]
[...] Ses principes sont la loyauté, la probité diplomatique, la justice. Ayant la volonté de faire du droit public la base de tout son système de politique étrangère, il s'élève en faveur de la liberté de l'Amérique. Dans un rapport du 31 août 1776 sur les Affaires d'Amérique lu au Conseil, Vergennes veut faire comprendre la nécessité d'intervenir : dans les principes où est le roi, son objet le plus cher étant d'asseoir la gloire de son règne sur la justice et la paix, il est certain que si sa majesté, saisissant une occasion unique parvenait à contenir les visées dominatrices de l'Angleterre, elle maîtriserait pendant des années la paix et ne déploierait sa puissance que pour faire régner l'ordre et la justice Conscient que la France doit intervenir à un moment importun où elle sera en possession de tous ses atouts, il attend l'évènement qui permettra d'avoir confiance en ces Insurgés. [...]
[...] de Rochambeau dut de même laisser à Brest une partie du régiment de Soissonnais. Deux bataillons seulement s'embarquèrent le 4 avril sous les ordres du comte de Sainte-Mesme. Les deux tiers de la légion de Lauzun purent seuls trouver place sur les vaisseaux, et 400 hommes de cette légion durent rester à Brest. Ils devaient faire partie du second convoi. Ils furent plus tard envoyés au Sénégal, au grand déplaisir du duc qui en était colonel-propriétaire. On ne put également embarquer qu'une partie du matériel de l'artillerie avec un détachement de cette arme, sous les ordres du colonel d'Aboville, et qu'un bataillon du génie, sous les ordres de M. [...]
[...] D'abord officier d'infanterie, le conflit avec les Anglais l'orienta vers la marine. Sur les champs de bataille de Raucoux et de Lawfeld en 1746 et 1747, envoyé en Inde avec Thomas Arthur de Tollendal, comte de Tally en 1757-1758. Le comte d'Estaing demande à servir sur mer en 1759. Blessé à Madras en 1758, il est fait prisonnier par les Anglais, puis libéré sur parole. En 1762, il est promu lieutenant-général des armées navales. Nommé en 1777, vice-amiral des mers d'Asie et d'Amérique, il prendra une part active à la guerre d'indépendance américaine avec le marquis de La Fayette.[2] En 1778 l'escadre française commandée par le Comte d'Estaing appareilla pour intervenir aux Antilles et apporter une aide aux Insurgés américains. [...]
[...] La parution en janvier 1776 du livre de Thomas Paine Common Sense absurde qu'un continent soit gouverné par une île montre que le processus d'indépendance est en marche. Le Congrès décide la fermeture des ports des colonies aux navires anglais. Le 12 juin 1776, la Virginie se dote d'une déclaration des droits. Le Congrès continental se réunit à Philadelphie et décide le 1er juillet 1776 de rédiger la Déclaration d'indépendance ; un comité de rédaction est formé qui comprend cinq hommes, John Adams, Roger Sherman, Benjamin Franklin, Robert Livingston et Thomas Jefferson. [...]
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