Exposé d'histoire moderne relatant la prise du Château des Tuileries à Paris par les Sans Culottes, ayant eu lieu le 10 août 1792. Cette journée correspond à la chute de la monarchie en France. Document de vingt et une pages environ au format Word.
[...] la réponse sera affirmative par 707 voix sur 718. Par 423 voix contre 281 ils décident que le jugement ne sera pas soumis à la ratification du peuple Les 16 et 17 janvier députés (dont PÉTION) votent la mort du roi alors que 334 ont voté le banissement ou la détention. Le 19 janvier députés rejetteront un surcis et le 21 janvier, il est guillotiné. Le roi fut conduit à la tour du Temple au milieu des huées et des menaces. [...]
[...] CLERMONT- TONNERRE, député de la noblesse aux Etats-Généraux qui favorisa l'abolition des privilèges fut jeté par une fenêtre à ce moment. Beaucoup de Suisses furent tués place Louis XV. Un détachement de 60 Suisses se rendant à la caserne de Courbevoie en passant par les Champs-Elysées fut arrêté par la gendarmerie à cheval et conduit prisonnier à l'Hôtel de Ville. HUGUENIN prononça immédiatement leur arrêt de mort et ils furent massacrés à l'épée dans la cour de l'Hôtel de Ville. L' ambassadeur de Gênes évalu entre et le nombre de Suisses tués. [...]
[...] De plus reste plusieurs interrogations. On ne sait pas combien gardes nationaux viennent s'ajouter au effectifs des Fédérés et combien d'insurgés n'appartiennent pas à la garde nationale. Ces insurgés sont mal armés, le plus souvent de piques. Pétion apparaît comme le chef de ce mouvement parisien. Le 1er août, l'officier du génie CARNOT proposa de distribuer des piques à tous les citoyens et trace les grandes lignes de ce que sera l'armée du peuple libre. Un rapport sur la fabrication des piques est fait le même jour. [...]
[...] Cependant, suite à la fuite de Varennes, le roi avait déjà été suspendu le 25 juin 1791. Un violent courant antimonarchique traverse la capitale. Les symboles de la monarchie sont renversés par le peuple. Les armoiries et les statues royales furent abattues. Comme nous le relate l'auteur lignes 57 et 58, on jette par terre les statues de bronze place Royale (appelée maintenant place des Vosges avec une statue équestre de Louis XIII érigée en 1639 par Richelieu, le 19 août, les Fédérés la baptise place de l'indivisibilité), place Vendôme (statue équestre colossale de Louis XIV datant de 1686, rebaptisée place des piques par les Fédérés), place Louis XIV (appelée maintenant place des Victoires, avec une statue équestre de Louis XIV datant de 1685 et statue de Louis XIV à pied en costume de sacre, le front ceint des lauriers de la victoire) et place Louis XV (statue équestre de Louis XV datant de 1763, rebaptisée place de la Révolution et appelée maintenant place de la Concorde). [...]
[...] Il sera mis en accusation le 10 août 1792 et s'enfuira à l'étranger le 19 août 1792. Les districts et les sections sont majoritairement hostiles à l'autorité de LA FAYETTE et de BAILLY. Le 30 juillet, lors d'un banquet, les Fédérés Marseillais rossèrent les gardes nationaux des Filles-Saint- Thomas, réputés comme étant fayettistes Le 10 août est la victoire d'un courrant de pensé sur l'autre. En effet, il y a également l'opposition entre les Girondins, représentant les bourgeois éclairés, assez centristes et modérés (mais siégeant à gauche sous l'Assemblée législative), opposé à la prédominance politique de Paris, craignant les excès populaires favorables à une monarchie constitutionnelle et censitaire contre les Jacobins républicains, démocrates et favorables au suffrage universel. [...]
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