L'Europe entre restauration et révolution des années 1790 au milieu du 19e siècle. La paix avait été conclue avec l'Angleterre (...) C'est l'Angleterre (...) qui inquiète de la proclamation de l'Empire et de la politique économique et coloniale de Napoléon. Celui-ci projette alors un débarquement en Angleterre qui échoue en raison de l'anéantissement de la flotte française à Trafalgar...
[...] La guerre reprend également sur le continent, où naît une nouvelle coalition contre la France, réunissant l'Angleterre, l'Autriche et la Prusse. A Austerlitz, Napoléon inflige à l'Autriche et à la Russie une cinglante défaite. Le traité de Presbourg enlève à l'Autriche la Dalmatie, le Tyrol et l'Istrie. En 1806, la Prusse est écrasée à Iéna. La domination française s'étend alors jusqu'à la Pologne, qui accueille Napoléon en libérateur. L'empereur signe avec la Russie la paix de Tilssit. Napoléon remanie la carte de l'Europe : le grand Empire est né. [...]
[...] Louis XVIII devient roi de France et le traité de Paris, conclu le 30 mai 1814, ramène la France à ses limites du 1er janvier 1792. Conclusion : De 1803 à 1812, les grandes victoires de Napoléon lui permettent de dominer l'Europe. Il y crée un grand Empire, où il impose les principes de la Révolution, comme l'abolition de la féodalité. A partir de 1812, le réveil du sentiment national en Europe, et la désastreuse campagne de Russie changent la donne. L'Europe entière se tourne contre la France, qui est envahie en 1814. Napoléon doit abdiquer. [...]
[...] Il comporte plusieurs sortes de territoires : la France agrandie de toutes les annexions, compte 130 départements et réunit 29 millions d'habitants ; trois territoires sont devenus des protectorats : la Confédération du Rhin, la Confédération helvétique et le grand-duché de Varsovie ; des royaumes sont gouvernés par des proches de Napoléon : Naples, où règne son frère Joseph puis Murat ; l'Espagne où Joseph règne à partir de 1808 ; le royaume de Westphalie où règne son frère Jérôme. Le reste de l'Europe est formé d'Etats soumis, comme la Prusse, qui est occupée. b. La diffusion des idées révolutionnaires Napoléon apporte avec lui les principes de la France révolutionnaire. Dans la plupart des territoires qui sont sous sa domination, il impose le Code civil, l'abolition de la féodalité et du servage, et la centralisation du pouvoir administratif. [...]
[...] Le tsar ne négocie pas malgré sa défaite. Napoléon, devant l'approche de l'hiver, se résigne à repartir mais l'arrivée exceptionnellement précoce du froid transforme la retraite en un désastre dont le passage de la Bérézina est resté le symbole. A son retour, la grande armée n'existe plus, tant les pertes ont été sévères. b. Le soulèvement de l'Allemagne Les nouvelles de la retraite de Russie parviennent en Allemagne. La Prusse se soulève et conclue une alliance avec la Russie et l'Autriche. [...]
[...] Les tableaux du peintre espagnol Goya dénoncent la cruauté de l'oppression française. En Allemagne aussi s'exprime un patriotisme blessé par la défaite : les romantiques allemands et les intellectuels célèbrent la naissance du sentiment national. Malgré son étendue, l'Empire comporte donc des fragilités L'effondrement de l'Empire a. La campagne de Russie La rupture entre la France et la Russie éclate en 1812, pour des motifs économiques notamment. Le 22 juin 1812, Napoléon lance l'offensive avec hommes, mais l'ennemi se dérobe. [...]
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