La guerre de 14 a marqué un tournant dans l'histoire de France. Au-delà de son caractère meurtrier, elle a profondément bouleversé, à tous les sens du terme, les mentalités françaises. On considère que cette guerre mondiale constitue le passage du XIXème au XXème siècle : aussi l'année 1914 est-elle la dernière année du XIXème pour les historiens.
Il est alors intéressant d'essayer pour un moment d'arrêter le temps en 1914, avant le début de la Grande Guerre, et d'observer le tableau français. Quel visage offre la France à la veille de la Première Guerre mondiale ? La France est d'abord apparemment une république prospère, mais elle se trouve toutefois fragilisée par une société vieillissante et divisée, et par la persistance de tensions internationales (...)
[...] La France en 1914 Introduction La guerre de 14 a marqué un tournant dans l'histoire de France. Au-delà de son caractère meurtrier, elle a profondément bouleversé, à tous les sens du terme, les mentalités françaises. On considère que cette guerre mondiale constitue le passage du XIXème au XXème siècle : aussi l'année 1914 est- elle la dernière année du XIXème pour les historiens. Il est alors intéressant d'essayer pour un moment d'arrêter le temps en 1914, avant le début de la Grande Guerre, et d'observer le tableau français. [...]
[...] Même culturellement, la France est rayonnante. II / Cela dit la France est, si l'on y regarde de plus près, fragilisée par une société vieillissante et divisée, et par la persistance de tensions internationales. La démographie inquiète et l'on remarque quelques divisions Le recensement de 1911 indique 39,6 millions d'habitants, ce qui en soi est convenable, sauf que fin XIXème et la dépression de 1873-1895, on comptait 2,2 enfants par famille. En 1914 : le chiffre est passé à 2. [...]
[...] Importance aussi de l'automobile : entre 1895 et 1914, le parc automobile français est passé de 300 unités à 107535 (la France dans ce domaine est uniquement dépassée par les Etats-Unis). La France est donc entrée dans l'ère industrielle. Il se peut que sa croissance ait été freinée par le peu d'intérêt que les banques ont porté à l'investissement industriel et par la pratique, très largement majoritaire, de l'autofinancement. En 1914 elle est tout de même au 4e rang des puissances industrielles mondiales. [...]
[...] Car ce sont bien les bourgeois qui dominent. Les grands capitalistes ont acquis une place prépondérante dans les classes dirigeantes. De ces milieux restreints ( chefs de famille à peu près) ils sont les vrais leaders, bien plus que les nobles à château. A mi-chemin entre les deux extrêmes, les classes moyennes se distinguent : avec l'ascension de la fonction publique, elles regroupent en personnes. Mais on peine à leur trouver de réelles similitudes, à part leur souci de ne pas travailler de leurs mains et leur confiance dans l'avenir et le progrès, souvent dans le régime porteur des réussites individuelles. [...]
[...] En de la population globale vit dans les campagnes de la population active travaille dans le secteur primaire. Toutefois c'est la ville qui domine. On trouve en villes de plus de habitants, mais il manque de grandes métropoles régionales (à part Lyon et Marseille et bien sûr Paris). Paris, avec ses trois millions d'habitants, a l'image de la ville à la fois dominatrice et séductrice. Cela dit des banlieues commencent à apparaître, notamment au nord de Paris, où se regroupe la population ouvrière. [...]
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