La régence: le Régent et son entourage, la Régence est-elle une période de réaction ? La révolution financière manquée, la fin de la régence. Le gouvernement des premiers ministres (1723-1743): le ministère du duc de Bourbon (1723-1726), le ministère de Fleury. Les débuts de Louis XV (1743-1757): le roi, l'entourage et le gouvernement, l'absence de direction gouvernementale, l'essai de réforme financière, l'agitation religieuse et parlementaire. La France de 1758 à 1781: le ministère Choiseul (1758-1770), le Triumvirat (1770-74), les débuts du règne de Louis XVI (1774-1781)
[...] La Cie des Indes demeura mais la banque disparut. Un nouveau contrôleur général pris les choses en main Le Pelletier de la Houssaye tandis que Pâris-Duverney présidait une nouvelle Commission du visa qui examina billets, rentes et actions. Il y eut une banqueroute partielle, mais la dette était ramenée à son niveau de 1718. Le bilan n'était pas entièrement négatif au point de vue financier. La charge des rentes était diminuée, de nombreux débiteurs se trouvaient libérés de leurs dettes, économiquement une nouvelle impulsion avait été donnée au commerce maritime et colonial. [...]
[...] Les filles étaient pieuses mais fantasques et se firent sous la direction de Mme Adélaïde (la troisième et la plus intelligente) les animatrices et les porte-parole auprès du roi du parti dévot : leur influence était réelle, les ministres le savaient et en tenaient compte. Face à ce clan, les favorites jouèrent un rôle considérable. La première, la plus belle et la plus intelligente fut la duchesse de Châteauroux, qui chercha à faire prendre conscience au souverain de son métier de roi, accompagnant Louis XV aux armées de Flandres et de Lorraine en 1744. Le parti dévot réussit à éloigner la favorite. Autrement importante fut l'influence de Mme de Pompadour de 1745 à 1764. [...]
[...] Le Régent écarta de la cour tout ce que le parti dévot avait compté de personnages influents : Mme de Maintenon se retira. Plus grave fut la politique adoptée vis-à-vis des jansénistes, ceux qui étaient emprisonnés furent remis en liberté. Surtout en appelant à la présidence du Conseil de Conscience le cardinal de Noailles connu pour son hostilité à la bulle Unigenitus, le Régent sembla encourager les jansénistes à combattre les mesures de 1713. La Sorbonne rejeta la bulle et fit appel du Pape au futur Concile. [...]
[...] On y comptait les deux légitimités (Maine et Toulouse), le duc de Bourbon (Condé), les maréchaux de Villeroy, d'Harcourt de Bessons, le duc de Saint-Simon, siégeaient au Conseil de Régence. Le conseil de conscience était présidé par l'archevêque de Paris, le cardinal de Noailles. Au Conseil du dedans le duc d'Antin, au Conseil de la marine le comte de Toulouse, au Conseil de la guerre le maréchal de Villars. Il faut aussi noter la prudence du Régent qui associa quelques anciens ministres, notamment Torcy au Conseil de Régence. [...]
[...] La suppression des corporations conduisait au libre exercice de presque tous métiers. Une telle politique réformatrice devait naturellement concentrer sur le contrôleur général une coalition d'opposants heurtés dans leurs intérêts mais l'attaque vint surtout de la cour. Marie-Antoinette prit la tête des mécontents. Il y eut un lit de justice pour obtenir un enregistrement des édits. En mai 1776, Louis XVI se sépara de son ministre qui mourut quelques mois plus tard. C'était un premier tournant dans le règne de Louis XVI Necker et la crise financière. [...]
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