Le règne de Louis XIII: Louis XIII et Richelieu, Mazarin et la Fronde, la société française dans la première moitié du XVIIème siècle. La France de Louis XIV de 1661 à 1685: le roi et le renforcement de l'autorité, le roi et les réalités économiques, le roi et les affaires religieuses. Louis XIV et l'Europe de 1661 à 1685: la politique extérieure de Louis XIV : les buts et les moyens, les guerres victorieuses (1661-1679), les réunions et la formation de la ligue d'Augsbourg (1679-1688). La dernière partie du règne de Louis XIV (1685-1715): les difficultés intérieures : la crise financière et économique, les affaires religieuses, les dangers extérieurs, la paix d'Utrecht et le nouvel équilibre européen
[...] Entre 1687 et 1715, on compte une quinzaine de mutations. Les tentatives pour développer le crédit consistent d'abord à donner valeur de monnaie aux billets de commerce, puis à lancer en 1701 des billets de monnaie, remboursables à court terme et portant intérêt. Desmaretz tente de mettre sur pied une Banque royale, s'appuyant sur les receveurs généraux (dont le protestant Legendre de Rouen) fondent à l'instigation du contrôleur général une Caisse dite caisse Legendre garantis à la fois par le crédit de l'Etat et par celui des financiers fondateurs de la Caisse. [...]
[...] Louvois fut associé très jeune à son père et devient chef du département de la guerre en 1662. Il est aussi avide que Colbert. Son influence sur le roi se traduit par une politique agressive. Le rétablissement de l'ordre. Le désordre régnait partout écrit le roi dans ses Mémoires, en 1661. D'où une : - surveillance des grands corps de l'Etat. La noblesse est domestiquée à la cour; les assemblées du clergé son surveillées; les cours souveraines sont matées, les parlements doivent enregistrer les édits sans délibération ni vote (1665). [...]
[...] C'est un tournant décisif dans l'histoire du mouvement janséniste : elle fait cesser presque toute controverse pour plus de trente années au cours desquelles le jansénisme consolide ses positions à Paris et dans la province, dans la noblesse et la bourgeoisie parlementaire, dans le bas-clergé et certains ordres religieux (oratoriens, bénédictins, dominicains). Face au Saint-Siège et au roi, l'Eglise de France revendique des libertés. Tout en reconnaissant au pape une primauté, les gallicans considèrent qu'il n'a de pouvoir qu'à côté des évêques. [...]
[...] Louis XIV demande au pape de se prononcer. En 1699, Innocent XII censure 23 propositions tirées des Maximes sans toutefois les qualifier d'hérétiques. C'est pour Bossuet une demi-victoire. Fénelon est disgracié et exilé à Cambrai se soumet avec beaucoup de docilité et de dignité. Les autres quiétistes imitent sa soumission. Le second jansénisme. Il n'en est pas de même du jansénisme. Depuis 1699, les jansénistes n'ont rien renié de leurs positions dogmatiques et morales. Quesnel, après la mort d'Arnauld et de Nicole, fait figure de chef du "parti" avec un livre son Nouveau testament en français avec des réflexions morales sur chaque verset qui rencontre un grand succès. [...]
[...] La France de 1610 à 1715 Le règne de Louis XIII Louis XIII et Richelieu Les débuts du règne, 1610-1624. En 1610 : mort d'Henri IV. Le Chancellier Sillery demande au parlement de Paris de déclarer Marie de Médicis, la reine-mère, seule régente pendant la minorité du nouveau roi. Flatté d'une telle démarche, le parlement acquiesce aussitôt. Elle gouverna comme régente puis jusqu'en 1614, comme chef du Conseil. Elle se laisse guider par les membres de son entourage, surtout Concini, ambitieux plat et cynique, comblé d'honneurs (maréchal, marquis d'Ancre, gouverneur de Péronne).Sous l'influence de Concini, elle s'oriente vers une politique proespagnole et catholique. [...]
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