Description thématique de la Famille telle qu'elle s'est constituée en Nouvelle France, après la période de colonisation jusqu'au prémices de l'industrialisation. Cette approche tentera de montrer la vie quotidienne de chacun de ses membres : éducation des enfants, travail des parents, mariage, maladie, famille éloignée et la mort !
Exposé réalisé dans le cadre d'un cours d'Histoire de l'Amérique du Nord et plus spécialement l'étude de la Nouvelle France.
[...] L'arrivée des filles du roy régla le problème de manière efficace et fit qu'au XVIIIème siècle on se pressait plus pour se marier. La quantité d'hommes et de femmes est en proportion égale et les filles repoussent leur mariage jusqu'à l'âge adulte. Le niveau de vie plus élevé en Amérique permet de se marier plus tôt puisqu'on peut mieux assumer la charge supplémentaire des enfants qui naissent inévitablement durant la première ou la deuxième année suivant la célébration du mariage. [...]
[...] Par ses connaissances mondaines et ses biens de famille, sinon par sa dot, une épouse peut être un apport capital pour la carrière de son mari ou de ses fils Plus les enjeux d'un mariage sont élevés, plus les parents ont intérêt à contrôler les fiançailles de leurs enfants. Puisque l'âge de la majorité est de 25 ans le consentement des parents est indispensable. En pratique, rares sont les jeunes qui se marient sans l'approbation familiale, car la sanction peut être sévère. Il existait diverses façons de se marier. Quoique rares, les mariages à la gaumine où l'homme et la femme s'épousent devant témoins lors de l'élévation pendant la messe ne plaisent aucunement aux autorités religieuses et civiles. [...]
[...] Les connaissances en gynécologie et en obstétrique restent rudimentaires. Il est difficile de juger de l'attitude des parents face aux nouveau- nés. L'allaitement maternel reste aussi un mystère. Les femmes de la campagne allaitaient leur bébé jusqu'à l'âge de 14 mois. Il est probable que des citadins fortunés aient pu mettre leurs bébés en nourrice. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que la mise en nourrice sera vivement déconseillée. Les mères doivent allaiter elles-mêmes leurs nouveau-nés et veiller jour et nuit auprès du berceau. [...]
[...] Une famille moyenne en Nouvelle-France à six enfants. On a vu que 1 à des accouchements provoquaient la mort de la mère, ce pourcentage pouvait même être plus élevé pour les femmes de l'élite. Il arrivait tout de même que l'accouchement fût heureux ou facile. Les membres de l'élite canadienne aveint beaucoup de fierté devant la beauté ou les prouesses de leurs jeunes enfants. Troisième partie : Vie de la famille Chapitre 1 : Une famille soutenue La famille élargie à une grande importance, du fait de l'isolement de la colonie et d'une émigration récente souvent traumatisante et qui provoquait insécurité et solitude. [...]
[...] Les taux de nuptialité demeurent relativement élevés tout au long du XVIIIème siècle. Les baisses périodiques dans le nombre annuel des mariages sont souvent le reflet de temps difficiles où guerres et maladies fauchent de futurs époux ou du moins rendent difficiles les fréquentations. Chapitre 1 : Fréquentations et choix du conjoint En général on se marie dans un cercle de connaissances relativement restreint. On épouse quelqu'un de la même classe sociale, de sa paroisse ou d'une paroisse avoisinante. Les Canadiens se marient le plus souvent avec les Canadiennes. [...]
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