Les faiblesses de l'économie et des finances sous la monarchie, fiche d'histoire moderne de 2 pages
Les revenus de la royauté provenaient de trois sources : le domaine royal, les impôts directes, les impôts indirectes. Le poids total a beaucoup varié, il a été très alourdi en 1688 et 1715 très allégé de 1715 à 1755 et cette charge va remonter dans la 2e moitié du 18e. On a attribué aux impôts le rôle de détonateur de la révolution, or la France n'était pas, et de loin, le pays le plus imposé d'Europe mais si le système a été rejeté c'est moins par son poids que par ces défauts de structure et de fonctionnement. Sur un total de plus de 500 millions de livres en 1588 les impôts directs forment une masse d'environ 200 millions de livres constitué essentiellement par la taille, la capitation et le vingtième.
[...] Les dépenses s'élèvent à 630 millions de livres, elles sont loin d'être toutes constitués par les dépenses de la cour qui représentent des dépenses total au temps de Louis XVI. La générosité est cependant grande, Louis XVI paye les dettes de ces frères. En 1788 le service de la dette représente 51% du revenu annuel. Le trésor royal paye à ces créancier 51% de ces revenus annuel. Les dépenses militaires représentent un quart du total mais sont défilement compressibles. Enfin l'aide française dans l'indépendance américaine va couter très chère : 2 milliards de livre qui seront couverts par un emprunt. [...]
[...] Les faiblesses de l'économie et des finances sous la monarchie Le système fiscal Les revenus de la royauté provenaient de trois sources : le domaine royal, les impôts directes, les impôts indirectes. Le poids total a beaucoup varié, il a été très alourdi en 1688 et 1715 très allégé de 1715 à 1755 et cette charge va remonter dans le 2e moitié du 18e. On a attribué aux impôts le rôle de détonateur de la révolution, or la France n'était pas, et de loin, le pays le plus imposé d'Europe mais si le système a été rejeté c'est moins par son poids que par ces défauts de structure et de fonctionnement. [...]
[...] Cette poussée se caractérise par l'augmentation du nombre de jeunes dans les compagnes notamment (la mortalité infantile diminue). Chômage, multiplication des vagabonds. Crise industrielle car la clientèle paysanne achète moins alors que la modernisation de l'outillage fait que la production s'accroit. Chômage urbain qui va créer un malaise social. [...]
[...] Cet échec va être lourd de conséquence : méfiance chez les français à l'égard du papier monnaie. Privé de système de crédit bancaire la France va être toujours obliger d'acheter de l'argent aux banquiers Hollandais et Allemands et là encore. Si la France avait disposé d'un instrument de crédit elle n'aurait sans doute jamais eu besoin de recourir aux Etats généraux. Cet échec de l'expérience d'un système de crédit à eu des conséquences économiques mais surtout aussi politiques et historiques. [...]
[...] Le principal défaut dont souffre les finances de l'Etat en France c'est l'absence de crédit. Tout les états modernes vivent pour une bonne part sur le crédit qui leur permet d'investir et de financer le développement industriel et commercial. L'Angleterre disposait de la banque d'Angleterre et cela va permettre à celle-ci de prendre une grande avance dans le domaine économique. La France au contraire n'a rien de tout cela et ceci pour une raison historique précise c'est l'échec de la tentative Impéritie de Law, John Law avait étudié les différents systèmes financiers des pays d'Europe et il part du principe que l'Etat est responsable de la richesse d'un pays, il préconise la création d'une banque d'Etat, d'un système de crédit et la circulation d'un papier monnaie. [...]
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