Exposé sur les rivalités maritimes au XVIe siècle. Bataille entre les différentes puissances "européennes" pour la possession d'un empire maritime. Les différents thèmes abordés sont : la marine militaire (fonctionnements, évolutions), la guerre maritime (stratégies, exemple de l'Invincible Armada) ainsi que le commerce. Document de 3500 mots.
[...] En ces milieux confinés, la contagion est foudroyante. Un autre facteur qui décime les flottes, mais qui n'est pas des moindre, est les conflits armés qui opposent les différentes puissances sur mer. II- La guerre sur mer La première motivation de ces conflits : le butin La domination sur les mers doit sans cesse être reconquit, ou du moins entretenu, d'où l' enclenchement du processus de la recherche systématique de la supériorité technique. Le navire a été (et demeure) un outil de synthèse de toutes les techniques du moment, en effet, c'est un véritable révélateur des progrès réalisés par une civilisation. [...]
[...] Les navires espagnols, étaient trop lourds et par conséquent peu manoeuvrants, ils s'apparentaient à de véritables forteresses, mais comptaient bien pouvoir adopter la tactique méditerranéenne de l'abordage, cependant face à eux les navires anglais, plus rapides, plus maniables, et plus abondamment aussi fournis en réserve de munitions, transformèrent l'affrontement en duels d'artillerie. Les Espagnols mal préparés à cette tactique, prirent peur, néanmoins ce sentiment se transforma en panique quand les Anglais les attaquèrent en rade sur la côte flamande. En fin de compte, les pertes totales espagnoles n'étaient pas énormes, mais ils étaient totalement démoralisés, ignorant l'état d'épuisement par maladie, et l'épidémie sévissait déjà à bord de certains bateaux ibériques. [...]
[...] L'essentiel de ces conflits se passent dans l'Atlantique. Principalement, ces guerres opposent l'Espagne, devenue riche tout d'un coup de ses trésors d'Amérique, à des vieux rivaux encore négligeables, mais qui pratiquent, à grand renfort d'initiatives individuelles, la tactique des piqûres de moustiques Ces rivaux sont l'Angleterre de Bristol, des ports de la Manche et Londres, puis les villes semi-indépendantes et marchandes : La Rochelle la protestante, Dieppe l'incertaine, Saint-Malo la catholique, Flessingue la Hollandaise. Dans le déclenchement de ces conflits la caractéristique qui domine c'est d'abord, l'attrait du pillage et du butin, puisqu'on constate que les hommes se risquent surtout aux atterrages dangereux des Açores. [...]
[...] Cependant, pour les Indes, la durée des voyages est plus fréquemment de deux ans. C'est une lourde charge pour les capitaux restés sans rendement le temps de l'armement et du voyage, c'est-à-dire environ pendant 3 ans, mais les risques sont lourds aussi bien pour les hommes que pour les vaisseaux, puisque nombreux sont les allers sans aucun retour. Il vaut donc mieux pour ces longues distances d'assez gros navires capables de porter cargaisons et hommes. Les rivalités au sein de ce commerce Au début du XVIe siècle, toute l'organisation du commerce maritime est dirigée par le capitalisme italien et notamment par les Gênois (ils sont accompagnés de quelques Allemands). [...]
[...] La galère était affinée au maximum, longue d'une cinquantaine de mètres, et large à peine de six, l'entassement des galériens laissait, en définitif, peu de place à l'artillerie. La chiourme était formée de chaque côté par 25 rangs de rames, chacune maniée par 5 hommes, soit un minimum de 250 hommes, qu pouvaient lui communiquer par temps calme un pointe de vitesse de 6 à 8 nœuds. Par conséquent, elle ne pouvait porter que des canons de fuite et d'attaque, ainsi qu'une dizaine de bouches à feu, huchés sur les châteaux avant et arrière. [...]
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