La deuxième moitié du XIXème siècle a ouvert la France à la modernité, à la démocratie, et à une économie nouvelle.
La ville est le témoin en perpétuel mouvement de ces évolutions, qui ont transformé en un demi-siècle la France rurale et paysanne de 1850 en une nation urbaine et moderne, aux campagnes vides (...)
[...] Nous nous demanderons donc en quoi la ville est le reflet et le facteur de la modernité durant la deuxième moitié du XIXème siècle. La ville est avant tout le lieu propice à la modernité, en opposition avec les campagnes et elle devient ensuite la vitrine du pays, qui est en pleine expansion sous le Second Empire. Enfin, la ville engendre la modernité en se définissant comme le carrefour des innovations. I. La ville, lieu propice à la modernité en contraste avec les campagnes a. [...]
[...] Les ambitions de Napoléon III ( Volonté de montrer la France comme moderne par ses villes : il veut montrer la prospérité du pays, la France apparaît comme une grande puissance, il veut renforcer cette image et doit montrer que son empire est une réussite ; il veut que son peuple soit fier de son pays, de son régime. ( Un des trois objectifs de Napoléon III sous le second empire est de développer les villes : il sait que par elles passe la Révolution Industrielle, il veut donc accroître leur importance en en faisant des vitrines, des emblèmes de la prospérité. ( Napoléon III veut une capitale qui illustre le prestige de l'Empire : moderne, saine, éclairée. [...]
[...] C'est un lieu où se jouent d'importants enjeux politiques; mais aussi des enjeux économiques et sociaux ; c'est par les villes que se fait l'avancée vers la modernité et le XXème siècle. ( Les innovations urbaines poussent à la consommation, et la consommation amène nécessairement la modernité et la prospérité. Conclusion : La ville est donc le reflet permanent de l'évolution nationale et de l'avancée du pays vers la modernité. Elle en est le lieu majeur, c'est là que naissent les idées, et qu'elles prennent de l'ampleur. [...]
[...] La métropole n'est pas seulement perçue comme le symptôme de la modernité, mais tout autant comme un facteur de modernisation. III. La ville, carrefour des innovations poussant à la modernité. a. La ville est le lieu de rencontres des novateurs ( Les villes sont des lieux de rencontre d'intellectuels (exposition d'art de l'Académie, Opéra nouvellement construits, les théâtres comme la Comédie française) ; lieu où naissent les nouveaux courants réalistes, impressionnistes ; lieu de concurrence économique (comme vu plus haut, c'est en villes qu'apparaissent Le Bon Marché et que les petits commerces disparaissent) ; l'exposition universelle favorise la modernité (elle a lieu 5 fois à Paris fois à Lyon, qui sont de grandes villes : en millions d'habitants à Paris). [...]
[...] ( La ville est, elle, la porte de la modernité : elle se transforme alors que la campagne bouge peu. Paris est reconstruit, mais les campagnes restent vétustes. b. La ville au cœur des innovations ( En effet, la ville est le lieu du pouvoir (bâtiments politiques) et de la réussite, du savoir (universités, intellectuels), du capital (lieu des échanges commerciaux, industriels, Bourse). Les villes sont les points d'ancrage de la Révolution Industrielle, c'est par l'intermédiaire des villes que la Révolution Industrielle se répand. [...]
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