Dans ce travail, nous allons tenter de décrire et de comparer l'évolution politique de l'Espagne, de l'Italie, de la France et de l'Empire Ottoman aux 16e et 18e siècle et nous allons porter notre attention sur l'évolution de ces rapports de force sur la scène internationale tout en soulignant qui du monarque ou du « ministre » (favori ou vizir) détient la réalité du pouvoir à chaque époque. C'est pourquoi dans un premier temps nous nous attarderons sur le cas de l'Empire Ottoman pour ensuite nous porter sur les deux péninsules méditerranéennes que sont l'Espagne et l'Italie pour finir sur le royaume de France.
[...] Ils avaient des possessions autour de la Méditerranée : Oran en 1509, Ceuta 1508. Mais la puissance et l'efficacité des corsaires d'Alger, Bizerte, Tunis, Tripoli étaient telles que la Méditerranée Occidentale était mal maîtrisée par les Espagnols. Cela créait de nombreux affrontements, les Espagnols étaient souvent épaulés par les Italiens, puisqu'eux aussi étaient victimes des razzias ottomanes sur les côtes. Les combats avaient surtout lieux dès le printemps et c'étaient surtout des guerres de galères. Ces guerres de galères sont restées à peu près identiques au cours du 16e et 17e siècle. [...]
[...] C'est ainsi que sous François 1er (1515-1547), le royaume de France se lie, crée une alliance avec l'Empire des Ottomans. En effet, selon l'adage que les ennemis de nos ennemis sont nos amis, François 1er n'hésite pas à s'allier aux Turcs car si cela peut affaiblir son adversaire Espagnole et la famille des Habsbourgs, il ne voit aucun inconvénient. La Méditerranée était bel et bien sous domination musulmane et ce d'autant plus que les Turcs pouvaient compter sur l'appui secret d'un roi de France à qui l'éthique interdisait de dénoncer les idéaux et la pratique de la croisade, mais qui était convaincu que tout ennemi de son ennemi Charles Quint ne pouvait être que son ami[xx]. [...]
[...] Au cours du 18e siècle, la France prenait le relais de l'Espagne, elle s'était affirmée comme une grande puissance Méditerranéenne. Pour contrarier les ambitions autrichiennes en Méditerranée Orientale, la diplomatie française, suivant une tradition qui remontait à François 1er, maintint presque constamment son alliance avec l'Empire Ottoman[xxiv]. France et Empire Ottoman poursuivent les mêmes buts dans bien des cas envers et contre toutes les contradictions. D'où l'importance d'un exécutif qui sait faire des choix audacieux Vers une radicalisation du pouvoir en France On peut dire que le 16e siècle en France pose les jalons d'un pouvoir absolutiste de grande envergure. [...]
[...] Le petit fils de Louis XIV devient roi d'Espagne en 1700 et c'est donc un royaume vassal de celui du royaume de France. Mais L'Espagne réussit à s'emparer de nouveau de la Sicile et de la Sardaigne et donc à reprendre pied en Italie, perdues en 1713-1714. C'est donc une Espagne qui apparaît plus faible au 18e siècle et ce ne sont pas Ferdinand VI (1746- 1759) et son successeur Charles III (1759-1792) qui changeront la donne. Qu‘en est-il de l'Italie ? 2 Les Italie L'Italie du 16e au 18e siècle n'est pas un État unifié comme il l'est de nos jours. [...]
[...] L'évolution politique de l'Espagne, de l'Italie, de la France et de l'Empire Ottoman aux 16e et 18e siècles Introduction : Tout au long de l'histoire occidentale s'est façonnée une identité judéo- chrétienne, culture qui sera par la suite exportée outre-atlantique grâce aux colons partant pour les Amériques. Ainsi des modes de pensées ont été transférés de part les océans et ils ont été les bases de notre monde actuel. Bien que des mises à jour se soient effectuées tout au long des siècles, il est quand même amusant de remarquer que nos calendriers sont encore ponctués des traditionnelles fêtes chrétiennes que sont Pâques, Noël, la Toussaint. [...]
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