Traditionnellement, on considère que l'organisation du travail au sein d'une société est propre au mode de production auquel elle appartient. Ainsi, l'esclavagisme désigne les rapports qui existaient par exemple au sein de l'Empire Romain. Ces rapports de production sont les liens sociaux qui s'établissent entre les Hommes dans le but de produire des richesses. Notre exposé porte sur le passage du mode de production féodal, caractérisé par le servage, au mode de production capitaliste caractérisé par le salariat. Nous chercherons à mettre en évidence les catalyseurs de ce changement de mode de production tout en faisant la lumière sur les freins et difficultés. Parallèlement, nous verrons comment la Révolution Française est la résultante d'une nécessité d'adaptation institutionnelle liée aux nouveaux besoins engendrés par la montée du capitalisme et du salariat. Une première partie traite du passage de la féodalité au capitalisme en insistant sur les évolutions de l'organisation du travail qui sont à l'origine de la Révolution. La seconde partie évoque les objectifs de la Révolution en analysant à la fois les moyens et les difficultés de l'instauration d'une protection institutionnalisée.
[...] Il y a des révoltes paysannes dans tout le pays mais cette future Révolution n'a pas encore de but politique, les paysans sont incapables de proposer quelque chose. C'est l'alliance avec la Bourgeoisie qui va donner un sens politique à la Révolution. II. Révolution et Centralisation, la mise en place d'une protection institutionnalisée a. Expansion du capitalisme et du salariat De 1789 à 1793, la Révolution Française a trois objectifs : -d'une part, elle vise à redistribuer les terres et liquider les biens du clergé déclarés Nationaux. [...]
[...] Crise de la féodalité et accumulation primitive du capital Les marchands attaquent les privilèges des corporations. Au début, ils s'installent dans les faubourgs où les guildes n'ont pas de pouvoir. Ils vont employer les valets malchanceux ou maladroits qui n'ont pas réalisé de chef d'œuvre ainsi que des domestiques et campagnards. Les marchands, au départ, louent l'outil de production aux ouvriers et leur fournissent les matières premières. Ils rachètent ensuite la production. C'est donc une rémunération à la tâche. Dans le but de réaliser des surproductions afin de les vendre dans des foires, ils tentent de limiter les aléas de production en divisant les tâches. [...]
[...] Evolution des formes d'organisation du travail de l'Ancien Régime à la fin du XIXe : la recherche de nouvelles protections Traditionnellement, on considère que l'organisation du travail au sein d'une société est propre au mode de production auquel elle appartient. Ainsi, l'esclavagisme désigne les rapports qui existaient par exemple au sein de l'Empire Romain. Ces rapports de production sont les liens sociaux qui s'établissent entre les Hommes dans le but de produire des richesses. Notre exposé porte sur le passage du mode de production féodal, caractérisé par le servage, au mode de production capitaliste caractérisé par le salariat. [...]
[...] - Comité d'histoire de la sécurité sociale, Un siècle de protection sociale en Europe, La documentation Française, Paris - Dorion G., Guionnet A., La sécurité sociale, PUF, Que sais-je ? Vendôme - Doujon J.-P., Histoire des faits économiques et sociaux, PUG - Eymard-Duvernay F., Favereau O., Etat social une approche par l'économie des conventions, CES-Matisse Paris, 11-13 septembre 2006. - Join-Lambert M.T., Bolot-Glitter A., Daniel C., Lenoir D., Méda D., Politiques sociales, Presses de sciences-po, Dalloz - Merrien F.-X., Parchet R., Kernen A., L'Etat social. Une perspective internationale, Armand colin, Liège, mars 2005. - Merrien F.-X., L'Etat-Providence, PUF, Que sais-je 1997. [...]
[...] Qui dit régulation du capitalisme dit régulation du conflit central en son sein : le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits. L'expansion du salariat et d'un Etat central puissant au service de la démocratie ont permis d'établir une progressive institutionnalisation des conflits. L'Etat intervient de plus en plus pour protéger les salariés en édictant une législation du travail. Parallèlement, nous avons noté que malgré les réticences de la Bourgeoisie industrielle, un embryon de ce qui deviendra la protection sociale Française se met en place. [...]
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