événements de l'Est, système communiste, rejet du système soviétique, Vaclav Havel, Walesa
A partir des années 90, une période dite de « transition » s'établit après la chute du système communiste. Elle consiste en la destruction de tous les paradigmes précédents afin d'instaurer une société démocratique, libérale et respectueuse des droits de l'Homme.
[...] Le rôle des présidents sont quasiment identiques à ceux du président russe. Néanmoins, dans certains pays, les prérogatives du président sont un peu plus limitées à l'égard du pouvoir exécutif car il y a contrebalance du pouvoir législatif. En Arménie et en Biélorussie, la domination du président est beaucoup mieux assurée. Enfin dans certains pays (comme l'Azerbaïdjan ou la Biélorussie), une « administration » est placée au service de président (comme une sorte de gouvernement bis). Ainsi, les sociétés postcommunistes ont instauré des régimes à valeur démocratique avec une organisation des pouvoirs constitutionnellement définie et un contrebalancement des pouvoirs possible. [...]
[...] Le 12 décembre 1993, la Constitution de la Fédération de Russie a été acceptée par référendum. Ce texte a donc fait de la Russie un véritable Etat démocratique, laïc, social, un Etat de droit respectant les droits de l'Homme et les libertés en se conformant à la DDHC. Il donne, en plus, au président des pouvoirs très larges. Elle instaure un régime à la fois inspiré du système semi-présidentiel français et à la fois du système présidentiel américain. Donc le Président se voit accordé des pouvoirs considérables - cependant, de par ses fonctions de contrôle et législatives, le Parlement est une institution essentielle - . [...]
[...] On se demandera donc quelles sont les conséquences de la chute du système communiste ? Quelles sont les possibilités d'évolution et de renouvellement ? La fin des révolutions de 1989 et 1991 marquent une véritable rupture au niveau politique. Les Etats de l'est ont une véritable volonté de renouveler leurs régimes afin de pallier aux nombreuses difficultés qui persistaient depuis quelques années. Après que la Perestroïka ai été mise en place, les désirs de démocratie se sont fait de plus en plus sentir, toutes les aspirations étaient alors à l'idéal occidental. [...]
[...] Elles ont donc évoluées jusque dans les années 90 avec des difficultés dès le départ qui se sont aggravées par la suite. Dès 1985, Gorbatchev propose de réformer totalement le système en proposant ces projets dans un ouvrage intitulé Perestroïka. Mais ces réformes ne suffiront et ne contenteront pas la majorité des populations. Après la chute du bloc communiste, démarre donc une période de transition économique dans toutes les sociétés post-communistes, c'est-à-dire le passage de l'économie planifiée à une économie de marché dans un système capitaliste. [...]
[...] Les réformes impulsées sont en rupture totale avec la tradition communiste au niveau économique ainsi qu'au niveau social. Car la reconstruction ne doit pas seulement se faire dans le domaine économique par injections de capitaux et l'introduction de nouvelles techniques modernes. Elle doit aussi impliquer des changements radicaux au niveau juridique, institutionnel et même psychologique. Mais pour cela, l'aide extérieur est primordiale mais ne permet pas une mise en place rapide de l'économie de marché. Il faut complètement refondre les structures pour en reconstruire des nouvelles et installer progressivement l'économie de marché. [...]
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