Les Européens et le Pacifique, XVIe-XVIIe siècles

Résumé du document

Depuis le Moyen Âge, les Européens recherchent un continent austral, qui équilibrerait la masse des terres sur le globe, se lançant dans des voyages d'exploration de la terre. Mais ces expéditions ne sont pas seulement un moyen de vérifier une théorie. En effet, il s'agit aussi de découvrir de nouvelles terres qui sont des possibilités d'extension et donc de colonisation. On voit donc que les découvertes maritimes du XVIIIe siècle sont menées par différents motifs et objectifs par les différentes nations qui se concurrencent dans le cadre de la découverte de terres inconnues.

Vue du ciel, la Terre est un grand océan. En effet, elle est couverte à 71% d'océans et de mers (sans l'océan Austral, l'eau s'étend sur 361 millions km²). Le Pacifique, qui mesure 180 millions de km², est quant à lui un véritable hémisphère. Il s'étend de part et d'autre de l'Equateur à 60° de latitude nord et à 60° de latitude sud, allant du détroit de Béring et des îles aléoutiennes au nord, au continent austral à l'extrême sud, et des côtes américaines à l'Est aux côtes asiatiques à l'ouest. Il mesure ainsi 14000km du nord au sud et 20000 km de l'Est à l'Ouest. À l'exception de quelques grandes îles au nord-ouest et au sud-ouest (Japon, Australie…), le Pacifique semble vide. En réalité, il est parsemé de milliers d'îles regroupées en archipels.

Extraits

[...] Quelques hommes sortent d'Europe pour se positionner dans le monde. Les Anglais et les Français se placent en Inde par un système de comptoir. L'Angleterre fonde Madras en 1639, Bombay en 1662, et Calcutta en 1690. La France fonde de son côté Pondichéry en 1674, Chandernagor en 1673 Les Anglais font également appui dans l'Atlantique Sud à Sainte Hélène (étape vers le Pacifique pour les Européens), tandis que les Français font appui sur l'île Maurice abandonnée par la Hollande en 1715. [...]

[...] De 1577 à 1580, Drake fait le tour du monde. Homme audacieux, il traverse l'Atlantique et franchit le détroit de Magellan en 15 jours, ce qui constitue un exploit. Puis une tempête le sépare de son escadre et, poussé au sud par les courants, Drake, ne voyant aucune terre, s'aperçoit que la terre à une fin et qu'il existe un passage libre au sud de la Terre de Feu (autre passage que le détroit de Magellan). Il remonte alors le long de la côte américaine, pille les villes espagnoles, et remonte dans l'hémisphère nord pour arriver en Californie. [...]

[...] À cette recherche d'un passage s'ajoute celle d'un continent austral dont le poids équilibrerait celui des terres de l'hémisphère nord. Les expéditions sont donc mues par le désir de richesses, mais aussi de colonisation (du continent austral). Les hommes participant à ces voyages laissent leurs noms à différentes zones de l'océan Pacifique. A-Les pirates de la Reine À l'époque, la reine d'Angleterre est Élisabeth Ière. Les pirates anglais, considérés comme les barbares par les Européens, sont des corsaires pour l'Angleterre. Quoi qu'il en soit, il s'agit de véritables prédateurs. Parmi eux, Francis Drake, Cavendish, Hawkins. [...]

[...] L'immense structure de cet océan reste inconnue aux Européens jusqu'au XVIIIe siècle. Jusqu'à cette période, ces derniers ne connaissent que les bordures du Pacifique, entrant dans cet espace à partir du sud du continent africain (cap de Bonne-Espérance, océan Indien, Pacifique) ou à partir du sud du continent américain (par le détroit de Magellan franchi par Magellan en 1520, puis par le Cap Horn), devant donc toujours contourner quelque chose (le canal de Panama n'est opérationnel qu'à partir de 1914). [...]

[...] Les Européens et le Pacifique XVIe-XVIIe siècles Depuis le Moyen Âge, les Européens recherchent un continent austral, qui équilibrerait la masse des terres sur le globe, se lançant dans des voyages d'exploration de la terre. Mais ces expéditions ne sont pas seulement un moyen de vérifier une théorie. En effet, il s'agit aussi de découvrir de nouvelles terres qui sont des possibilités d'extension et donc de colonisation. On voit donc que les découvertes maritimes du XVIIIe siècle sont menées par différents motifs et objectifs par les différentes nations qui se concurrencent dans le cadre de la découverte de terres inconnues. [...]