Dès l'antiquité, les navigateurs ont vanté l'Inde –ses épices, ses étoffes, ses pierres précieuses- mais ce n'est qu'au 16ème, après Vasco de Gama, que les premiers européens commencent à venir en Inde pour y faire du commerce. Au 17 et 18ème siècle, se poursuit et s'intensifie la présence européenne en Inde. Nous verrons dans une 1ère partie le développement de la présence européenne en inde et ses conséquences ; Nous essaierons de savoir ensuite qui sont ces européens, pourquoi ils sont allés en inde et comment ils y vivent ; Nous terminerons par la vision de l'inde que ces européens –particulièrement ceux du 18ème, à travers leur récits de voyage- nous ont laissée ainsi que par les influences réciproques liée à la présence européenne
[...] Il fut rappelé en France en 1754, car ses projets étaient jugés trop coûteux par les actionnaires de la compagnie. Clive : Robert, (1725-1774) ; Général britannique. Entré en 1743 au service de l'East India Compagny, il fut le fondateur de l'empire Anglais en Inde. Après s'être emparé de Calcutta (1755), il chassa les français des ports du Gange, écrasa les indiens à Plassey (1757) et imposa la domination Anglaise au Bengale, au Bihâr et à l'Orissa. Rentré en Angleterre, accusé à tort de concussion, il se suicida après avoir été réhabilité. [...]
[...] Les artisans indiens s'enrichissant, ne rechignaient donc pas trop à régler l'impôt aux princes. De leur côté, les européens, pour obtenir l'autorisation de s'établir à demeure et pour avoir des accords de privilèges commerciaux, acceptaient volontiers de s'insérer dans le réseau suzerain/vassal. Le souverain Moghol, ou le prince hindou, promulguait donc un Farman (lexique), grâce auquel les commerçants étrangers bénéficiaient pour eux mêmes et pour leurs biens, de la protection des autorités indiennes. Les compagnies commerciales, créèrent donc des factoreries sur les côtes, mais toujours dans des lieux où il existait déjà un mouvement commercial. [...]
[...] La végétarisme les surprend un peu, et ils se penchent sur le phénomène de la vache sacrée. Ils observent les fêtes religieuse, les mariages, les obsèques. Ils ont beaucoup de mal à comprendre le système des castes, ils décrivent ce système, et selon l'abbé Perrin il serait difficile de trouver sur la surface du globe un peuple plus ennemi de l'égalité que les indiens.» D'autres constatent que l'indien s'identifie à sa caste sans laquelle il n'est rien, elle est pour lui comme un titre de noblesse, si bien que nul n'ambitionne d'en sortir. [...]
[...] Après le travail des bureaux, le repas de midi apporte une première détente. On y mangeait toutes sortes de légumes, la viande y était aussi abondante quoique parfois d'un goût douteux, le vin était également présent, il arrivait généralement par bateaux depuis la France mais comme les voyages le gâtaient un peu, certains préféraient le vin Perse. Après le repas, au plus fort de la chaleur vient l'heure de la méridienne : spécialité dans laquelle les européens excellent: il s'agit d'une sieste, parfois agrémentée de massages. [...]
[...] Ils s'émerveillent de l'extraordinaire habileté de ces artisans qu'ils mettent en relation avec la simplicité des mœurs, et comparent avec ce qui se fait en occident. Beaucoup en déduisent une supériorité indienne. Ils décrivent aussi les aldées = villages indiens allant du gros bourg à la petite ville ; ce sont des centres agricoles et commerciaux qui se fédèrent entre eux et sont organisés avec à leur tête un conseil qui décide et paye une petite armée pour la défense. Parallèlement, ils constatent aussi que certaines zones sont ravagées et subissent des famines du fait des guerres incessantes ou des interventions anglaises. [...]
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