L'Europe du XVIème siècle connaît plusieurs atouts qui, de manière très évidente, ont favorisé son essor.
Parmi ces atouts, on peut citer :
1) La main mise de l'Europe sur les mers ;
2) L'existence d'une bourgeoisie entreprenante et innovante ;
3) L'apparition d'innovations techniques qui se sont mutuellement enrichies les unes les autres.
Cependant, si l'Europe du XVIème connaît à son actif cette série d'atouts, on ne peut pas parler d'une révolution ou d'un bouleversement radical pour caractériser l'Europe du XVIème siècle ; il s'agit plutôt d'une somme de séries de petites évolutions qui se sont produites bien plus que des bouleversements radicaux et généralisés (...)
[...] Au travers de ces trois ensembles de raisons, on constate en effet la poussée démographique. Néanmoins, en dépit de la croissance démographique, la mortalité au XVIe siècle reste très élevée. Les densités de peuplement : A l'échelle de l'Europe : Si la croissance démographique est générale dans l'Europe du XVIe siècle, de fortes disparités doivent pourtant être relevées d'une région d'Europe à l'autre. En occident, les densités moyennes se situent généralement entre 20 et 40 habitants par km2 : Au nord et à l'est de l'Europe s'étendent de vaste zones faiblement peuplées et très peu urbanisées. [...]
[...] C'est là par exemple que Philippe II, le roi d'Espagne souscrit un certain nombre d'emprunts, si bien qu'en 1557, lorsque Philippe II est incapable de rembourser sa dette, se voit acculer à la banqueroute, il entraîne avec lui les plus grandes firmes bancaires de l'époque. Les Fugger par exemple, ne se relèvent pas de la banqueroute de Philippe II. Anvers est donc un pôle commercial, un pôle bancaire, mais c'est aussi un pôle industriel puisque les industries textiles sont développées, de même que les métiers du livre, que l'artisanat de luxe ou encore les industries de transformations c'est-à-dire la brasserie (la bière) et les raffineries de sucre. [...]
[...] Toutes ces régions productrices de draps de laine continuent d'exporter leurs tissus partout en Europe et notamment vers l'Europe de l'Est. Et parallèlement au cours du XVIe siècle et cela fait partie des petites nouveautés du XVIe siècle, on voit se développer une demande de lainage plus léger que les draps de laine et moins cher, donc, on voit apparaître de nouveaux produits (la serge ; l'étamine). Ces nouveaux produits qui connaissent un succès important dans les marchés européens, mais qui sont aussi exportés vers l'Amérique par l'intermédiaire de l'Espagne. [...]
[...] - Dans une moindre mesure, on peut également parler de l'essor tout à fait impressionnant du port de Lisbonne. La deuxième évolution de cette géographie commerciale est l'importance tout à fait considérable que prend la ville d'Anvers. Anvers devient dès 1498 un comptoir portugais qui se charge principalement d'écouler sur le territoire européen, les épices rapportées des Indes par les Portugais c'est-à-dire que du Portugal, les négociants ont un certain nombre de représentants à Anvers, ces derniers négocient les ventes des épices rapportées par les navires portugais des Indes. [...]
[...] Dans aucun Etat d'Europe, la mortalité infantile est inférieure à 250 pour 1000. Les facteurs expliquant cette mortalité infantile très élevée, c'est l'incompétence des accoucheuses ; les conditions d'hygiène exécrables ; l'importance des maladies infantiles ; le poids des épidémies, qui pèsent sur les premiers mois de la vie des enfants mis au monde. Néanmoins, bien que la mortalité infantile et juvénile soit très élevée, la vitalité de la natalité peut compenser ce phénomène et expliquer une partie de la croissance démographique. [...]
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