Après l'expédition de Bartholomé Dias stoppée avant le cap de Bonne Espérance, d'autres suivent la même route pour la continuer jusqu'aux Indes.
Ce texte est un extrait de la description faite par Hans Mayr, d'une expédition portugaise sur la côte swahili à l'est de la côte africaine. Cette description a été publiée en 1962, dans l'œuvre de GSP Freeman-Grenville, The East African Coast, select documents from the first to the earlier nineteenth century.
L'auteur Hans Mayr est un négociant d'origine allemande qui accompagne les Portugais. En effet, les comptoirs commerciaux qui financent une partie de ces voyages envoient certains de leurs membres comme Hans Mayr afin de rendre compte des expéditions et faire des bénéfices pour rembourser le prêt fait par le comptoir. Ici, l'auteur fait partie de l'expédition et il a participé sinon vu et assisté aux évènements qu'il relate depuis un des navires portugais qui compose l‘expédition.
La côte swahili est découverte lors du voyage de Vasco de Gama qui, en 1498, dépasse pour la première fois le cap de Bonne Espérance. La civilisation swahili est alors à son apogée et riche par son commerce important avec la mer Rouge et par ses contacts avec l'Asie. L'expédition de Hans Mayr fait partie des premières à suivre celle de Vasco de Gama sur la nouvelle Route des Indes et de celles qui lancent les premières politiques de construction de forteresses sur la côte est africaine.
Dans ce texte, Hans Mayr développe tout d'abord le départ du Portugal et l'arrivée à Kilwa puis à Mombasa. Ensuite ce texte décrit le port de Mombasa et les premiers contacts entre la ville et les Portugais puis il décrit la ville même. Le paragraphe suivant parle des stratégies adoptées par les Portugais et l'attaque de la ville. Ensuite, le texte décrit la prise de la ville et le pillage qui s'ensuit.
À travers ce texte on peut se demander de quelle manière les Portugais se sont rendus maîtres de la ville de Mombasa et sur la raison de l'attaque de la ville.
Tout d'abord on peut s'intéresser à la ville de Mombasa, puis ensuite à l'arrivée des Portugais et enfin à la défaite de la cité
[...] Mombasa est également une nouvelle ville de la côte à conquérir par l'expédition portugaise. Aux lignes 5-6-7 ils entrèrent dans le port de Kilwa ( ) [la ville est prise sans opposition] ( ) les bateaux quittèrent Kilwa pour Mombasa l'auteur indique que la flotte des navires portugais remonte la côte swahili et qu'elle attaque les places fortes de la côte. En effet, les attaques de Kilwa et de Mombasa s'inscrivent dans une politique de violence lancée depuis 1498 par le roi de Portugal Manuel 1er et menée contre les musulmans soupçonnés de comploter contre les Portugais. [...]
[...] Ces deux éléments font que Mombasa est sensible aux incendies qui peuvent ravager une grande partie de la cité. Contrairement aux Portugais, les habitants de Mombasa doivent adopter une stratégie défensive. En effet, étant en position d'assiégés et la ville étant construite sur une île, il leur est impossible de sortir de la forteresse pour repousser les Portugais. Aux lignes 30-31, on peut voir que les musulmans de Mombasa ne se laissent pas faire et qu'ils se défendent des incursions portugaises car l'auteur nous indique que quand ils [les Portugais] allèrent brûler la ville, les Maures les reçurent par une grêle de flèches et de pierres Toutefois les Portugais parviennent à appliquer leur stratégie car à la ligne 35, Hans Mayr écrit que une fois le feu pris, l'incendie fit rage toute la nuit Cet incendie permet aux Portugais de pénétrer au matin dans la ville. [...]
[...] Tout d'abord on peut s'intéresser à la ville de Mombasa, puis ensuite à l'arrivée des Portugais et enfin à la défaite de la cité. En premier lieu, le texte nous donne des indications sur la ville même de Mombasa située sur la côte de l'actuel Kenya. La cité de Mombasa est une ville importante de la côte swahili. Elle fait partie des cités-états qui s'étalent sur le littoral. À la ligne 45, le texte mentionne la présence d'un roi ainsi que celle du palais royal (ligne 40) et d'une famille royale (ligne 17). [...]
[...] Enfin aux lignes 16-17 il captura un Maure qui se révéla être un membre de la famille royale. Les Portugais obtinrent de lui de nombreuses informations Hans Mayr mentionne la capture d'un des habitants de la ville qui fournit, comme on peut le supposer, des renseignements sur la ville et la façon dont elle est construite, soit le type d'informations dont pouvaient avoir besoin les Portugais pour attaquer la ville. L'attaque de la ville de Mombasa par les Portugais se finit par la défaite de la cité. [...]
[...] Les Portugais obtinrent de lui de nombreuses informations. La première nuit où la flotte arriva à Mombasa, un chrétien espagnol qui vivait là, un fusilier mercenaire, converti mercenaire, s'approcha du rivage. Il dit aux chrétiens de s'en aller, que Mombasa n'était pas Kilwa : ils n'y trouveraient pas des poules mouillées, comme à Kilwa, et s'ils avaient le désir de débarquer, les gens étaient près à n'en faire qu'une bouchée. Le Capitaine-Majeur, cependant, lui offrit protection et pardon ; mais il refusa. [...]
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