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Les livres ont une place importante dans la société française du XVIIIe siècle. Ce siècle des Lumières constitue une période de révolution de la lecture. Le nombre d'ouvrages et de lecteurs augmente considérablement et de nouvelles pratiques de lectures apparaissent. Il existe deux catégories de lecteurs durant cette période : les lecteurs alphabétisés qui savent lire ainsi que les lecteurs non alphabétisés. Ces derniers sont nombreux au XVIIIe siècle et accèdent aux livres par l'intermédiaire des lectures orales et des illustrations dans les livres. Cependant, cette analyse des lecteurs du XVIIIe siècle se penchera plus particulièrement sur les lecteurs alphabétisés.
[...] Être un.e lecteur.lectrice au XVIIIe siècle signifie également dans de nombreux cas penser de plus en plus par soi-même et développer son esprit critique. Cette révolution de la lecture a pour conséquence des transformations au sein de la société française du XVIIIe siècle. Il ne faut pas oublier que la Révolution a commencé par une révolte de l'élite contre le pouvoir, et cette élite lisait les livres. Il est possible de se demander si les lecteurs.trices sont devenus des acteurs de la Révolution française. [...]
[...] Le développement de l'esprit critique est ainsi lié à lecture individuelle. Des discussions et échanges prennent place au sein des salons de lectures ou les lecteurs partagent leurs opinions, notamment des idées politiques. De plus, la bourgeoisie sollicite la lecture en tant qu'un moyen de réflexion et émancipation, notamment dans le contexte de la Révolution français. Un aspect important de la "révolution de la lecture" apparaît. On parle d'une fureur de lire et même d'une boulimie de lecture ou bien épidémie de lecture. [...]
[...] Si la majorité des lecteurs.trices proviennent des classes sociales dominantes, c'est parce que la possession et conservation des livres est un luxe. En revanche, au XVIIIe siècle, l'appropriation des livres devient plus facile en ville, notamment grâce aux colporteurs et les vendeurs ambulants. les livres deviennent moins chers grâce à l'augmentation de la contrefaçon. Ensuite, les bibliothèques publiques et les bibliothèques de prêts sont créées, développées et multipliées au XVIIIe siècle. Elles favorisent l'accès aux livres pour beaucoup de lecteurs et lectrices. Par exemple les livres de la Bibliothèque bleue suscite un grand intérêt. [...]
[...] Peu de gens savent lire et la lecture à voix haute faite par une personne sachant lire est le seul moyen d'accéder aux livres pour eux. Ainsi, la pratique de la lecture était majoritairement réservée à l'élite c'est-à-dire la noblesse, la bourgeoisie et le clergé le plus élevé. Cependant, l'alphabétisation de la population progresse, notamment au sein des villes. Par exemple, alors que 20 pourcent des français du XVIIe siècle étaient capables d'écrire leurs noms, ils sont 37 pourcent autour de 1780. Avec la progression de l'alphabétisation, la population française s'intéresse de plus en plus aux livres. [...]
[...] Être un lecteur dans la France du XVIIIe siècle Les livres ont une place importante dans la société française du XVIIIe siècle. Ce siècle des Lumières constitue une période de révolution de la lecture. Le nombre d'ouvrages et de lecteurs augmente considérablement et de nouvelles pratiques de lectures apparaissent. Il existe deux catégories de lecteurs durant cette période : les lecteurs alphabétisés qui savent lire ainsi que les lecteurs non alphabétisés. Ces derniers sont nombreux au XVIIIe siècle et accèdent aux livres par l'intermédiaire des lectures orales et des illustrations dans les livres. [...]
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