Éducation humaniste, éducation au Moyen-âge, Église, Charlemagne, Occident féodal, culture antique, Sophocle, Euripide, Gutenberg, Collège des Lecteurs Royaux, Guarino de Vérone, Victorin de Feltre, Guibert de Tournai, Érasme, Montaigne
Au Moyen-âge, l'éducation des enfants est importante. Avec la chute de l'Empire romain d'Occident, l'Église va prendre une place de plus en plus importante dans la pédagogie. Depuis le IVe siècle, et jusqu'à très récemment à l'échelle de l'Histoire, l'Église est la seule détentrice du savoir et a elle seule la responsabilité de l'éducation. Cette dernière constitue donc un des enjeux majeurs du Moyen-âge, avec Charlemagne qui oeuvrera beaucoup dans ce domaine, "préoccupé de relever le niveau intellectuel et moral de son peuple", selon Folz et Heitz. À partir du XIVe siècle, la pensée humaniste se répand en Italie et dans l'Occident féodal, faisant naître pour la première fois une crise dans l'Église de Rome.
[...] C'est une évidence pour Michel de Montaigne qu'il est mieux de comprendre que de répéter, dans les Essais « Qu'il ne demande pas seulement à son élève de lui répéter les mots de la leçon, mais de lui en donner leur sens et leur substance [ ]. » Enfin, comme chez les Grecs antiques, il faut cultiver le corps et l'esprit, en faisant remarquer l'importance de l'exercice physique : pour Guarino de Vérone, il faut pratiquer la chasse, la danse et la natation, ou les jeux de combats pour Victorin de Feltre. Cette éducation se veut donc la plus complète possible : elle est intellectuelle, morale et physique. III. Les différences Où donc divergent ces deux modèles éducatifs ? Sur le fond, d'abord, avec d'un côté une Église pour qui le savoir doit être un savoir utile à la vie chrétienne et de l'autre une pensée pour qui le savoir est un éveil de l'homme face au monde tel qu'il est et non comme la Bible le décrit. [...]
[...] Pour les humanistes, l'éducation ne doit pas être que religieuse, mais doit apprendre la vie humaine aux enfants, en leur apprenant à réfléchir, à penser et à s'éveiller. Pour les humanistes, l'éducation doit donc être complète ; elle doit être intellectuelle, morale et physique. S'il est important de rappeler que cette éducation ne concerne que les enfants privilégiés, celle-ci développée au Moyen-âge constitue cependant les grandes bases de l'éducation moderne et accessible à tous. Ainsi, on pourrait se demander comment l'éducation humaniste sert encore de modèle en France aujourd'hui. [...]
[...] Le but de cette éducation est avant tout de former de bons chrétiens et donc d'enseigner la « vérité chrétienne ». Elle est d'abord pendant longtemps réservée aux clercs et à ceux qui s'y prédestinent. Cependant, elle est ouverte par la suite aux laïques, sans avoir changé l'enseignement pour autant. Le savoir s'appuie donc sur les textes religieux comme les livres de la Bible. Le travail s'organise de façon intelligente en groupe d'élèves, sous la conduite d'un précepteur clérical. On lit d'abord le texte à l'étude, puis les élèves discutent la thèse, dans un moment d'échange. [...]
[...] L'éducation humaniste L'éducation humaniste vient directement de l'humanisme, un courant de pensée venu d'Italie au XIVe siècle. L'humanisme prend du recul sur la société en opérant un retour à la culture antique. On redécouvre les œuvres des grands philosophes et savants grecs et latins, et on s'en inspire pour développer de nouvelles idées et les confronter à la société contemporaine de l'époque, on les cite en exemple, comme Montaigne dans les Essais « voir s'il a [ ] bien compris, en réglant l'allure de sa progression d'après les conseils pédagogiques de Platon ». [...]
[...] Qu'est-ce que l'éducation humaniste et en quoi diffère-t-elle de celle du Moyen-âge ? Au Moyen-âge, l'éducation des enfants est importante. Avec la chute de l'Empire romain d'Occident, l'Église va prendre une place de plus en plus importante dans la pédagogie. Depuis le IVe siècle, et jusqu'à très récemment à l'échelle de l'Histoire, l'Église est la seule détentrice du savoir et à elle seule la responsabilité de l'éducation. Cette dernière constitue donc un des enjeux majeurs du Moyen-âge, avec Charlemagne qui œuvrera beaucoup dans ce domaine, « préoccupé de relever le niveau intellectuel et moral de son peuple », selon Folz et Heitz. [...]
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