La majorité des captifs africains déportés vers les Amériques était employée dans des fermes et des plantations. Les nouveaux arrivants devaient être préparés aux durs travaux agricoles.
Les fermiers et les planteurs leur donnaient donc pendant quelque temps des travaux plus faciles. Pendant cette période d'endurcissement, ils étaient chargés par exemple de désherber, de ramasser des cailloux et de s'occuper des animaux.
[...] Mais dans les colonies protestantes britanniques, les planteurs s'intéressaient peu à la conversion de leurs esclaves. Nombre d'entre eux pensaient qu'en faire des chrétiens revenait à admettre qu'ils étaient les égaux de leurs maîtres blancs. En Amérique du Nord, cette attitude commença à changer vers 1750 lorsqu'un mouvement chrétien, le Grand Réveil (Great Awakening), fit son apparition dans les colonies du Nord-Est. Ce mouvement se fondait sur les prédications des ministres baptistes, méthodistes et presbytériens. Ils insistaient sur le fait que tous les hommes, les Noirs comme les Blancs, étaient des pêcheurs, mais que tous pouvaient être sauvés par le christianisme. [...]
[...] Mais à la fin du XVIIIe siècle, les planteurs craignirent de voir cesser les importations d'esclaves africains. Ils commencèrent donc à encourager les hommes à se marier dans leur plantation et à faire des enfants pour constituer la génération suivante d'esclaves. En Amérique du Nord et dans les Antilles britanniques, les mariages entre esclaves n'avaient aucune valeur légale. Les esclaves luttèrent pour préserver la cellule familiale. La plupart des planteurs n'hésitaient pas à séparer les membres d'une famille d'esclaves. Les hommes étaient vendus et leurs femmes abandonnées élevaient seules leurs enfants. [...]
[...] Les infractions à la loi étaient vertement punies. On fouettait les esclaves pour la moindre faute, on leur coupait parfois une oreille ou une main et, dans les cas les plus graves, on les pendait ou on les brûlait vifs. Dans les Antilles britanniques, la pendaison et le bûcher étaient réservés aux esclaves ayant participé à des rébellions. À partir de la fin du XVIIIe siècle, le mouvement antiesclavagiste britannique força le gouvernement à prendre des mesures pour essayer de contrôler la violence excessive de certains planteurs. [...]
[...] Ils effectuaient des tâches telles que le ramassage des ordures ou le désherbage. Les enfants plus âgés gardaient les petits pendant que leur mère travaillait dans les champs. Entre 10 et 14 ans, les enfants étaient employés comme domestiques ou ouvriers agricoles. Nombre d'entre eux étaient vendus à d'autres planteurs et ne revoyaient jamais leur mère. La religion des esclaves Les esclaves trouvaient un réconfort dans leurs croyances religieuses. Les premiers esclaves africains, originaires d'Afrique de l'Ouest, apportèrent différentes religions qui possédaient cependant quelques points communs. [...]
[...] Certains étaient parvenus à échanger leur liberté contre de l'argent ou du travail, mais la plupart d'entre eux étaient des esclaves. Chaque colonie possédait ses propres lois, mais les règles de base étaient partout les mêmes. Les esclaves étaient la propriété de leurs maîtres et devaient faire tout ce qui leur était demandé. Ils ne recevaient aucun salaire, ne devaient rien posséder, ne pouvaient témoigner contre des Blancs ou se marier légalement. Ils n'avaient pas le droit de quitter leur plantation sans l'autorisation de leur maître. [...]
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