Erasme, humanisme, renaissance, la république des lettres, réfome
Erasme est un enfant adultérin, né d'un père prêtre ou moine copiste et d'une fille de médecin. Il fut envoyé dans des écoles tenues par des moines, notamment à Deventer à l'école des Frères de la Vie Commune, où il suit un enseignement mêlé de contemplation et de vie active, d'étude des textes saints et de lectures des auteurs de l'Antiquité. Il faut noter que cette école est l'un des berceaux de l'humanisme flamand vers 1480-1483. On apprend à y concilier les lectures des philosophes gréco-romaines avec les textes fondamentaux du christianisme. Mais ce Christianisme est différent du dogme médiéval, ainsi on ne lie plus les écritures païennes à travers le filtre chrétien et Aristote perd de son importance au profit d'autres auteurs antiques.
[...] Transition : À la base de son érudition, on trouve donc l'enseignement religieux, l'enseignement des classiques, ces voyages naturellement mais aussi et surtout ses rencontres, tous ces hommes de lettres, ses artistes côtoyés dans les universités et chez les imprimeurs de toute l'Europe. Ses rencontres débouchaient souvent sur des échanges épistolaires fournis et réguliers, permettant ainsi le partage des savoirs et l'augmentation des connaissances. II. Erasme : « Père de l'Humanisme » A. La « Dévotio Moderna » B. Une façon de pensée centrée sur l'humain C. [...]
[...] Il va tenter de réconcilier ceux qu'à première vue semble irréconciliable : le pape et Luther. Malgré un esprit conciliant, et une volonté de négociation, il rédige la confession d'Augsbourg dans le but de restaurer la paix religieuse. Mais les entreprises d'Erasme pour calmer la discorde sont des échecs. [...]
[...] Il faut noter que cette école est l'un des berceaux de l'humanisme flamand vers 1480-1483. On apprend à y concilier les lectures des philosophes gréco-romaines avec les textes fondamentaux du christianisme. Mais ce Christianisme est différent du dogme médiéval, ainsi on ne lie plus les écritures païennes à travers le filtre chrétien et Aristote perd de son importance au profit d'autres auteurs antiques. A la mort de son père, il devient chanoine de l'ordre des Augustins au couvent de Steyn en 1488, avant d'être ordonné prêtre le 25 avril 1492. [...]
[...] Il échangea des lettres avec le monde savant, avec tous les grands humanistes. Certains d'entre eux constituaient d'ailleurs un réseau privilégié, on peut citer notamment Thomas More (1478-1535) à Londres, John Colet (1467-1519) à Oxford, Juan Luis Vivés (1492-1540) à Louvain, Guillaume Budé (1467-1540) à Paris ou Philippe Melanchthon (1497-1560) à Wittenberg. Après la parution de l'Eloge de la Folie (1511) et du nouveau testament (1516) la réputation d'Erasme devint telle que des invitations et des lettres lui parvinrent de tous côtés ; non seulement des princes et des autorités civiles et ecclésiastiques comme le roi d'Angleterre Henri VIII (1491-1547) et le cardinal-archevêque Thomas Wolsey (1473-1530), l'empereur Charles Quint (1500-1558) et le roi François Ier (1494-1547) ou encore de nombreux humanistes et imprimeurs-humanistes, tels que Johannes Froben (1460-1527) à Bâle ou Alde Manuce (1449-1515) à Venise. [...]
[...] De plus n'appréciant pas la vie religieuse, Érasme fit en sorte de trouver un emploi laïque et fut dispensé par le pape Léon des contraintes de la vie sacerdotale. C'est en 1499, qu'il fit son tout premier voyage en Angleterre, à l'université d'Oxford, où il acquit son indépendance. B/Voyages et rencontres À partir de 1499, il ne cessa plus de voyager, allant de ville en ville et de pays en pays pour renforcer sa formation et rencontré des intellectuels de son temps. [...]
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