Richelieu disait : « Il faut avoir des forces de mer proportionnées à l'importance du trafic qui s'entreprend dans le royaume … mais ce n'est pas l'utilité du commerce seule qui l'exige quoique ce motif devrait être suffisant : la sûreté de sa Majesté et la réputation de sa couronne l'exigent ». Au XVIIe siècle, pour une grande puissance, une marine militaire et commerciale est donc indispensable. De plus, la conjoncture du XVIIe siècle est fortement marquée par une crise durable et généralisée et de nombreuses guerres sur terre comme sur mer. Cependant on peut noter tout à la fois croissance du grand commerce et organisation des marines permanentes...
[...] Avec l'arrivée d'Olivares au pouvoir, on a une tentative de réaction mais l'Espagne est en guerre contre les Provinces-Unies dès 1621. Au milieu du XVIe siècle, la flotte de guerre espagnole se monte entre quarante et soixante vaisseaux et tx, en 1616 seulement à huit galions et six navires d'accompagnement France et Angleterre. A partir de 1598, la France relance son activité portuaire. Les résultats sont médiocres sauf à Saint-Malo et La Rochelle. Les résultats sont supérieurs en Méditerranée, avec un rôle important des Marseillais dans les échelles du Levant. [...]
[...] Ainsi, en 1622 et 1625, il lui faut faire appel aux vaisseaux de guerre étrangers pour vaincre les Rochelais. Mais Richelieu réorganise administrativement la marine de guerre et de commerce par le biais de tout un programme de constructions navales : 46 vaisseaux en 1626, réorganisation de l'artillerie et programme d'arsenaux. Le succès de Richelieu est relatif mais les bases sont jetées. Sur mer, Sourdis à Fontarabie (1638) et Maillé-Brézé en et 1643 remportent des victoires navales sur l'Espagne. Mais avec la Fronde, cette marine décline L'effacement anglais. [...]
[...] La compagnie hollandaise des Indes occidentales est victime des corsaires espagnols. Grâce aux mesures protectionnistes de Richelieu et aux aides à la construction marchande, la flotte marchande française double en tonnage. Les Français s'implantent aux Antilles. Les enjeux de la première guerre anglo-hollandaise sont ceux d'une guerre commerciale. En Angleterre, le poids des marchands qui soutiennent Cromwell est grandissant. L'Acte de navigation (octobre 1651) est à l'origine de la déclaration de guerre La fin de l'improvisation dans la guerre sur mer L'échec des convois hollandais. [...]
[...] La deuxième guerre anglo-hollandaise illustre la supériorité des marines de guerres permanentes. La Royal Navy, mal préparée, est humiliée par Ruyter (traité de Bréda, 1667) qui réoriente l'énergie hollandaise vers l'Indonésie et l'Amérique du Sud et l'expansion anglaise vers l'Amérique du Nord et les Indes Montée de la marine française. En1668, on assiste à un renversement d'alliance. La Hollande, devenue ennemie de la France, devient alliée de l'Espagne. Suit une alliance franco- anglaise lors de la guerre de Hollande mais le talent de Ruyter amène l'échec de cette alliance. [...]
[...] Tous les grands convois sont escortés même en temps de paix. Dès lors, les conquêtes territoriales et maritimes sont nombreuses : Antilles, Amérique du Nord, Orient et Afrique (comptoirs) Les luttes maritimes dans la première moitié du siècle La guerre hispano-hollandaise. Avant et après la trêve de Douze Ans l'Espagne et les Provinces-Unies se livrent une guerre acharnée. L'Espagne, en situation défensive, perd progressivement sa puissance. En 1628, Peter Heyn, avec l'argent capturé à Matanzas, sauve les finances des Provinces-Unies et la France s'empare de Pignerol. [...]
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