L'Empire, Napoléon Bonaparte, Révolution française, gouvernement du directoire, pouvoir divin et absolu de l'Empereur, monarchie de l'Ancien Régime
« Napoléon Bonaparte, Premier Consul actuel de la République, est Empereur des Français » - L'article 2 de Titre premier de Sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII (18 mai 1804).
Après la Révolution française et le gouvernement du directoire le 10 novembre 1799 Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir. D'abord, il crée le consulat, une illusion de la démocratie et de la liberté du choix. Mais en réalité c'est lui qui détient tout le pouvoir. « Le peuple français nomme, et le Sénat proclame Napoléon Bonaparte Premier Consul à vie » - l'article 1er de Sénatus-consulte du 14 thermidor an X. De plus, il a été prévu que le Premier Consul peut présenter (plutôt imposer) son successeur au Sénat.
[...] Les spécificités du pouvoir divin et absolu de l'Empereur Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte, le Premier Consul, devient Napoléon Premier, l'Empereur. Par une cérémonie religieuse Napoléon est proclamé l'Empereur de la France. Alors il devient un monarque de pouvoir divin et absolu. Mais son rôle est plus puissant que celui des rois de l'Ancien Régime. Dans un premier temps on va voir le droit de l'Empereur de choisir son successeur Après on va se focaliser sur le rôle de l'Eglise dans l'Empire napoléonienne A. [...]
[...] Le droit unifié : un instrument de règne de Napoléon Premier Les codes juridiques de Bonaparte sont un élément clé qui distingue l'Empire de la monarchie de l'Ancien Régime. Par ces codes de procédure civile (1806), de commerce (1807), d'instruction criminelle (1808) et le Code pénal (1810), les Français sont égaux dans leurs droits et libertés. Ce n'était pas le cas avant puisque pendant la monarchie de l'Ancien Régime la société était divisée en ordres (tiers État, clergés et nobles). Et chaque ordre avait ses privilèges, sauf les tiers États. Donc on peut constater que l'œuvre juridique de Napoléon différencie l'Empire de l'Ancien Régime. [...]
[...] Par exemple : un bon chrétien est un chrétien qui paie des impôts Cela nous montre le pouvoir de Bonaparte sur l'Église. Donc ce n'est plus l'union trône- autel, mais la soumission de l'autel au trône. Maintenant on passe aux spécificités, les changements par rapport à l'Ancien Régime, au niveau de la société. II. La réorganisation de la société : les réformes importantes au sens de l'Empire La Révolution française a posé un principe de l'éducation primaire obligatoire, mais ça ne durait pas longtemps à cause de faible financement. [...]
[...] On voit bien que Napoléon a créé par les lois une procédure de transmission du pouvoir (l'hérédité). Ce droit distingue l'Empereur Napoléon Premier des monarques de l'Ancien Régime. B. Le rôle de l'Eglise dans l'Empire napoléonienne : un service administratif L'Église n'est plus le partenaire du monarque comme c'était avant, mais le jouet de l'Empereur. Napoléon utilise l'Église pour conserver l'ordre dans la société. Dans la religion, je ne vois pas le mystère de l'incarnation, mais celui de l'ordre social - Napoléon Bonaparte. [...]
[...] De plus, il a été prévu que le Premier Consul peut présenter (plutôt imposer) son successeur au Senat. Donc ici on parle de l'hérédité du pouvoir. Enfin en 1804 Napoléon devient Empereur. La notion d'empire a plusieurs points communs avec celle de monarchie. L'empire (du latin imperium - pouvoir) est un Etat puissant qui unit d'autres États généralement par la force et qui a un seul centre politique. L'empire est dirigé par l'empereur qui un grand pouvoir dans tous les domaines. [...]
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