Les enfants ont de plus en plus une place importante. A la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle apparut le " mignotage ", on cajole l'enfant, on s'amuse avec lui, on lui fait plaisir. On cherche à remplacer la force et la sévérité par l'attention et la délicatesse. De plus, on a moins d'enfants, donc ils vont prendre beaucoup plus d'importance. Il est recommandé aux précepteurs d'être des exemples et non des modèles d'autorité. Il n'y a donc plus de répétitions inutiles et de termes techniques que l'enfant ne comprend pas.
Le christianisme joue à la fois un rôle avantageux dans le sort des enfants mais aide à entretenir une attitude fataliste.
Ils sont très présents aux évènements familiaux : décès, mariages, naissances... aux évènements sociaux comme les fêtes, assistent aux défilés royaux...où ils s'imprègnent des valeurs des grandes personnes.
Ils sont aussi exposés à la violence car ils assistent aux mêmes spectacles que les adultes (exécutions ou bagarres dans les cabarets).
[...] Avec l'éducation, c'est l'enfance qui est pour la première fois mise en avant. Rousseau imagine dans l'Émile, ce traité en forme de roman psychologique, un cycle d'éducation en quatre étapes clés le corps, les sens, le cerveau, le cœur-. Pour le philosophe de Genève, toute la force de l'éducateur doit être employée à préserver l'enfant, à écarter de lui tout ce qui pourrait modifier ses capacités naturelles à accéder au monde. Rousseau va donc faire reconnaître la nature de l'enfant et proposer l'éducation négative qui consiste à laisser l'enfant se développer de lui-même. [...]
[...] A la fin du XVII siècle et au début du XVIII siècle apparu le " mignotage on cajole l'enfant, on s'amuse avec lui, on lui fait plaisir. On cherche à remplacer la force et la sévérité par l'attention et la délicatesse De plus, on a moins d'enfants, donc ils vont prendre beaucoup plus d'importance. Il est recommandé aux précepteurs d'être des exemples et non des modèles d'autorité. Il n'y a donc plus de répétitions inutiles et de termes techniques que l'enfant ne comprend pas. [...]
[...] (Exécutions ou bagarres dans les cabarets). Les institutions Sur l'initiative des municipalités il va y avoir la création de collège. A l'époque seul le conseil municipal pouvait choisir les enseignants. Les frères de la vie chrétienne inventent la division par classes en fonction des enfants. On crée de nombreuses écoles de filles, gérées par les religieuses. A l'époque, il y avait une grande importance des académies: des sciences (chimie), des arts (peinture, musique), de médecine (l'anatomie), de l'agriculture (le jardin du roi avec la botanique), de l'armée, des ingénieurs. [...]
[...] -Tourner l'activité de l'élève vers une éducation pratique pour la vie. -Faire participer les élèves à la bonne marche de l'école. L'éducation à travers la pensée philosophique des lumières 1 -L'éducation des Lumières De Locke Some Thoughts Concerning Education jusqu'à l'œuvre majeure de Rousseau, Émile ou De l'éducation (1762), l'éducation fait constamment partie du programme philosophique des Lumières et y occupe une place très importante. Au 18e siècle, l'individu est au centre de la pensée des philosophes, le souci de l'instruction et de l'éducation s'affirme donc comme une priorité pour la construction des individus. [...]
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