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Parmi les auteurs qui commencent à en parler et dont le point de vue m'intéresse, Nicolas de Condorcet fait partie de ceux qui prennent le parti de l'éducation des jeunes femmes, dans cinq mémoires sur l'instruction publique de 1791. Il écrit que pour que les mères puissent instruire leurs propres enfants, il faut qu'elles aient accès à la même instruction que les hommes. Les enfants de foyer aisé peuvent avoir un instructeur pour les aider à tout moment, mais les enfants venant de foyer pauvre n'ont que leur mère pour demander de l'aide lorsqu'ils ont des devoirs de la part de l'instituteur de leur école. Condorcet souhaite donc que les jeunes filles puissent avoir un accès égal à l'éducation, comme pour les jeunes garçons. De plus, selon lui, ne pas instruire les femmes mènerait à une inégalité au sein de la famille. L'égalité dans la famille est essentielle pour la paix et le bonheur du foyer.
[...] L'amour est l'élément principal avec lequel jouent les femmes, avec des discours élaborés et des jeux d'esprit. Ces femmes sont surnommées les Précieuses. On peut les observer prendre petit à petit leur indépendance ou prouver leur intellect, notamment dans le salon de Madeleine de Scudéry, où se réunissent scientifiques et écrivains. Hommes et femmes discutent ensemble de vastes sujets sans préjugés. Molière dans Les Précieuses Ridicules, toujours XVIIe siècle, veut se moquer des `'précieuses'' de Province, ces femmes qui imitent le langage et le comportement des précieuses de Paris. [...]
[...] Cette femme fait partie de ce sexe `'faible'' qui commence à prendre les places importantes de la société, et qui fait peur aux révolutionnaires. Madame de Scudéry et ses salons datent du XVIIe siècle et c'est au XVIIIe siècle que les hommes comme Fénelon et Condorcet remarquent qu'il faudrait changer certaines choses vis-à-vis de l'éducation des jeunes filles. C'est ainsi que l'éducation donnée en France au XVIIIe siècle bafoue pour moi les droits à l'égalité des sexes proclamés par les penseurs des lumières. Surtout à la fin du XVIIIe siècle, marquée par la Révolution française. [...]
[...] L'apparition des premiers changements dans l'éducation des jeunes filles C'est au XVIIIe siècle que l'on voit un changement dans l'éducation des jeunes filles, ainsi que les aises qu'elles prennent pour essayer d'obtenir plus de droits. Cela illustre d'ailleurs une phrase de Kant, qui dit dans son traité de pédagogie que l'éducation est un art dont la pratique a besoin d'être perfectionnée par plusieurs générations Les générations passent, et la société s'aperçoit petit à petit de l'importance de l'éducation des femmes. [...]
[...] L'éducation et l'émancipation des jeunes femmes au XVIIIe siècle L'éducation et l'émancipation des jeunes femmes au XVIIIe siècle font partie des avancées de cette époque. Parmi les auteurs qui commencent à en parler et dont le point de vue m'intéresse, Nicolas de Condorcet fait partie de ceux qui prennent le parti de l'éducation des jeunes femmes, dans cinq mémoires sur l'instruction publique de 1791. Il écrit que pour que les mères puissent instruire leurs propres enfants, il faut qu'elles aient accès à la même instruction que les hommes. [...]
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