A l'époque moderne, l'écrit fut évidemment beaucoup moins présent qu'aujourd'hui mais cette époque de l'Histoire n'en est pas moins inintéressante concernant l'écriture car elle est à un tournant décisif de son évolution historique. En effet, le développement de l'écrit marque considérablement la période moderne, qui d'ailleurs en constitue un point novateur au même titre que la découverte du Nouveau Monde. L'écrit supplante donc durant l'époque moderne la tradition orale qui s'est installée au Moyen-âge (...)
[...] Selon des statistiques historiques, aucun département ne dépasse la moitié, plus généralement entre 0 et Conclusion L'écrit concernant l'époque moderne renferme donc un paradoxe total puisque l'écriture connaît une phase d'expansion comme elle ne l'avait encore jamais connu auparavant, mais en même temps la démocratisation est très difficile et se limite considérablement. De même aujourd'hui, la difficulté des historiens à travailler sur ce thème, notamment pour fixer approximativement un état des lieux de l'alphabétisation, donc de la circulation des écrits. Néanmoins, avec les nouvelles techniques agricoles, les progrès techniques en matière d'imprimerie concourent à la modernité de l'époque moderne. [...]
[...] Ceux-ci, de part le vœu de consacrer totalement leur vie à Dieu restent donc en dehors du monde séculier et ne côtoient pas la population de base illettrée. Quant aux savants, ils travaillent eux aussi loin des villageois, soit en ville la plupart du temps. De plus, deux obstacles supplémentaires se dressent, c'est-à-dire l'occupation constante aux champs de la population, ou en ville aux activités commerciales. Enfin, un problème conséquent, la langue elle-même. Le latin puis le français à partir de l'ordonnance de Villers- Cotterêts signée par François Ier en 1539 instituant le français dans l'administration, ont certes été les langues officielles successives du Royaume de France, mais cela n'empêche pas une riche diversité régionale et locale au niveau linguistique ; la langue de tous les individus dans la vie quotidienne étant un patois spécifique au village ou à la région, incompris en dehors du cadre local. [...]
[...] L'écrit supplante donc durant l'époque moderne la tradition orale qui s'est installée au Moyen-âge. Cependant, cela est à relativiser car si l'on remarque un début de démocratisation de l'écrit, l'oral garde une très grande place dans la conscience publique. Pour être beaucoup plus rigoureux, il serait plus juste de parler d'un développement de l'écrit dans le milieu de l'érudition car en fin de compte, les masses populaires restent bien loin de toute cette effusion intellectuelle et technique qui prend forme autour de l'écriture. [...]
[...] En effet, avant Gutenberg, le livre correspondait au manuscrit extrêmement rare et coûteux. De la xylographie, c'est-à-dire technique par tampon de bois, on est passé au tampon en métal à caractère mobile mit en place par l'Allemand Gutenberg à Mayence au milieu du XVe siècle ; technique qui arrive dans le Royaume de France à Paris un peu plus tard qu'en Italie ou en Espagne. La diffusion des textes s'en retrouve plus simple, plus rapide, plus économique et surtout plus exacte ! [...]
[...] Ils restaient dans un cercle intérieur en autarcie ce qui se reflétait logiquement sur la collectivité. Ainsi c'est aussi un petit monde au niveau culturel. Les rapports extérieurs sont bien évidement existants mais restent cependant très rares. De là découle un fossé énorme entre les personnes lettrées et les personnes non lettrées. Effectivement, les lettrés se trouvent le plus souvent au sein d'institutions religieuses comme un cloître car se sont les moines qui ont longtemps transmis l'écriture via les parchemins. [...]
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