Le mercantilisme est originaire d'Europe. Cette théorie est grandement utilisée en France du XVIe siècle au XVIIIe siècle. C'est une théorie économique qui veut que les richesses du monde valent un montant fixe et que plus un pays fait d'exportations par rapport à ses importations, plus celui-ci accumulera de surplus. Donc, cette nation sera plus prospère.
Le mercantilisme repose sur le fait d'utiliser les colonies comme les principaux fournisseurs de ressources premières qui seront par la suite manifacturées dans la métropole. Le produit fini sera par la suite revendu à la colonie, ce qui est pleinement dans l'intérêt de la métropole. De façon générale, la métropole transforme les produits et met un frein aux transformations dans la colonie.
Le protectionnisme est un règlement au mercantilisme mis en place par la France. Le protectionnisme comporte les points suivants : l'interdiction pour la colonie de commercer avec d'autres pays que la France, et l'interdiction de produire des biens qui peuvent nuire à la France. De plus, la métropole comporte des tarifs douaniers avantageux pour ses colonies.
Ce n'est qu'à partir de 1725 qu'il y aura un assouplissement du protectionnisme, ce qui favorisera le commerce intercolonial. C'est la métropole qui fournit la monnaie à ses colonies. Cette monnaie arrive par bateaux et servira à ériger des fortifications, à former des soldats et à construire des vaisseaux.
[...] C'est suite à ces craintes que la couronne décide de contrôler la traite des fourrures en 1681. L'Angleterre quant à elle cherchait une route vers l'Asie en passant par le Nord., ils ont donc commencé à faire le commerce des fourrures dans le nord du Canada Des Groseilliers et Radisson qui étaient des marchands anglais, ont ouvert une compagnie, la Compagnie de la Baie d'Hudson. Ils attendaient les fourrures dans les postes de traite. L'implantation de cette compagnie au Nord faisait que les Amérindiens pouvaient marchander la fourrure. [...]
[...] Foundation, http://www.heritage.nf.ca/patrimoine/exploration/efishery_f.html novembre W.J ECCLES, La traite des fourrures en Nouvelle-France et en Acadie, Fondation Historica du Canada, http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm novembre Les pêches, 1500-1763, Société du Musée canadien des civilisations, http://www.civilization.ca/hist/lifelines/licof02f.html novembre 2007. . Pêche migratoire européenne, Memorial University of Newfoundland and the C.R.B. Foundation, http://www.heritage.nf.ca/patrimoine/exploration/efishery_f.html novembre 2007. Gilles Havard et Cécile VIDAL, Histoire de l'Amérique française, Éditions Flammarion pp.42-43. Gilles Havard et Cécile VIDAL, Histoire de l'Amérique française, Éditions Flammarion p [4]Claude Gélinas, La traite des fourrures en Haute-Mauricie avant 1831. [...]
[...] La traite après la conquête Après la conquête en 1760, les marchands francophones seront peu à peu déclassés par les marchands anglais. Jusqu'en 1780, les marchands français occupent encore une place importante dans la traite des fourrures au Canada. Étant donné que les territoires ont été conquis par les Anglais, on cherche à se rendre vers l'Ouest pour exploiter ces territoires. Plus la distance pour trouver les fourrures sera grande, plus les coûts exigés seront élevés. Donc, les commerçants français ne pourront plus assumer l'augmentation des coûts et les marchands anglais vont dominer complètement le commerce des fourrures. [...]
[...] Bien sûr on note des motifs de désaccord entre les deux pays, mais les conflits de guerre n'ont commencé que vers le début du XVIIIe siècle. Après 1688, on observe que la pêche à la morue menée par les Français s'est mise à décroître légèrement. Cette diminution de la demande en morue est due à la dépression économique observée en France. Étant donné que la morue était plus dispendieuse, les gens l'ont remplacé pour une certaine période de temps par un régime alimentaire moins coûteux lors de journées de jeûne. [...]
[...] En 1681, il y a reprise des hostilités des Iroquois contre les Français, ce qui amènera un ralentissement dans la traite des fourrures. Malgré tout les moyens de contrôle de l'administration royale de France, on dit que la contrebande de fourrures aurait été majeure vers la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Pendant cette période, les commerçants de la Compagnie de la Baie d'Hudson et les commerçants français sont en compétition. Les marchands français ont quelques avantages qui favoriseront leur surpassement des Anglais au niveau de la traite. [...]
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