L’économie anglaise et la mer (1750-1815)

Résumé du document

Il s'agit d'un sujet sur les échanges maritimes et leur rôle dans le développement économique anglais. La mer est avant tout une voie de circulation et d'échanges, ce qui montre les aspects économiques de la puissance navale anglaise, avec sa marine de guerre. On n'étudie pas ici la pêche qui est plutôt une activité d'appoint par rapport aux autres aspects de la puissance anglaise. Cet aspect de l'économie anglaise de la seconde moitié du XIXe siècle favorise la révolution industrielle.

Sur la mer et ces grands espaces, l'Angleterre occupe dans le commerce atlantique une place dominante, liée à sa forte présence dans les espaces et les secteurs de production les plus importants. En 1790, il y a 141 bâtiments négriers.

Il y a aussi la place de l'Angleterre dans la traite négrière, dont l'apogée est au XVIIIe siècle. La traite est liée à l'économie de plantation pratiquée par l'Angleterre et qui est plus efficace que l'économie minière, pratiquée par l'Espagne et le Portugal par exemple en Amérique du Sud.

Extraits

[...] La guerre navale et l'économie anglaise. Des guerres de la période révolutionnaire et de l'empire français, on retiendra l'expression de French Wars En 1793, l'Angleterre est en guerre contre la France jusqu'en 1815, malgré une courte paix d'Amiens, c'est donc 20 années de conflits qui ont agrémentés les relations franco- anglaises. Du côté anglais, la puissance vient surtout de la force navale, mais quels sont les effets de cette puissance . Il y a deux phases. La première phase, entre 1793 et 1802, qui est marquée par la stratégie navale, où les Anglais vont profiter de la désorganisation française. [...]

[...] La seconde phase est celle des affrontements avec Napoléon. Les éléments clés de cette phase tiennent avec la puissance navale française, éliminée en 1805 à Trafalgar, par la suite les Français n'espèrent plus envahir l'Angleterre. L'arme économique passe donc au premier plan, Napoléon va calculer la ruine du pays, par un projet de blocus continental, qui s'avère très dangereux pour l'Angleterre, fortement exportatrice des produits manufacturés et qui dépend énormément de l'importation de produits céréaliers. Ce blocus va durer de 1806 à 1807, avec des répercussions lourdes comme l'augmentation des prix alimentaires pour la population urbaine. [...]

[...] L'East India Company est amenée à intervenir dans des zones intérieures de l'Inde afin de sécuriser son système, dans un continent qui n'est plus unifié suite à l'effondrement de l'empire mongol. Pour régulariser la situation, il va étendre son influence. La main mise anglaise est de plus en plus complète au XIXe siècle, avec le remplacement de la compagnie par une véritable présence britannique. Les échanges sont entre l'Inde et l'Europe, mais se sont aussi des échanges D'Inde à Inde c'est un commerce du monde Indien, vers l'Indonésie, les Îles de l'océan Indien et surtout vers la Chine. [...]

[...] L'Angleterre est sauvée par les changements de conjoncture en Europe continentale et avec l'échec de l'armée de Napoléon, ce qui permet de rouvrir le commerce baltique et germanique vers l'Angleterre, qui sort de la crise. Cette situation aura montré des aspects d'une économie de guerre dès le début du XIXe siècle. Conclusion. L'Angleterre a bénéficié du développement des liens économiques avec l'Amérique latine, dès 1808, avec la guerre d'Espagne qui a causé une rupture du pays avec ses colonies. Les Anglais vont alors profiter de la situation. [...]

[...] Une partie de ces fournitures irlandaises sont réexportées vers les Antilles, et inversement, les ports anglais renvoient en Irlande des produits manufacturés et coloniaux. On voit alors la complexité du circuit d'échange avec l'Irlande. Les échanges avec les Indes orientales. La main-mise anglaise sur l'Inde ce fait par la East India Company, appuyée par des gains anglais. Cette compagnie représente l'Angleterre en Inde, surtout sur les côtes du pays, sa présence est liée à la mise en valeur de la région. [...]