Le pouvoir du roi est appuyé sur des structures gouvernementales et administratives. Il est ainsi en mesure de regrouper les habitants du royaume et les forces politiques sous ses prérogatives souveraines. L'Église de France est progressivement incorporée dans l'unité politique que forme le royaume.
Depuis le haut Moyen-Âge, la pensée chrétienne et le sacre ont donné au pouvoir royal le contour d'un officium, d'une fonction dont l'unique finalité est de réaliser le bien commun du royaume. En effet, la royauté est empreinte d'un caractère religieux. L'Église investit le roi dans sa fonction comme mandataire de Dieu pour l'intérêt commun.
Néanmoins, à partir du XIVe siècle, la solidarité de l'Église et des clercs avec le prince commence à s'affirmer. En effet, à la fin du XIIIe siècle, le heurt de Boniface VIII et de Philippe le Bel marque un moment décisif à partir duquel l'Église de France s'achemine vers un statut nouveau placé sous l'autorité royale.
Ainsi, la difficulté est de savoir par quels moyens, le roi a-til obtenu progressivement une emprise sur l'Église ?
[...] Mais cette manifestation de pouvoir s'oppose aux déclarations de juristes gallicans tels que Pierre de Belloy ou Pierre Pithou qui déclaraient que les papes ne peuvent rien commander ce qui concerne les choses temporelles. Les juristes gallicans invoquent les libertés de l'Église gallicane contre la publication en tant que loi d'État, des décrets du Concile de Trente (1545-1563) concernant la discipline de l'Église. Pierre Pithou dresse la liste des libertés qui montrent qu'en France la puissance absolue du Pape n'a point lieu. L'affirmation de ces libertés permet aux Parlements ultra-gallicans de contrôler l'administration et la juridiction de l'Église cela démontre qu'au XVIe et XVIIe siècle, l'Église est bien incorporée au royaume. [...]
[...] L'Église Gallicane Au sein de cette première partit, tout d'abord, l'émergence de l'Eglise gallicane Ensuite, l'étude du courant gallican Émergence de l'Église gallicane Une série d'évènements concourt à l'apparition d'une doctrine et d'une Église gallicane. A l'origine, s'inscrit la querelle du roi et de la papauté au XIVe siècle. Il en résulte l'indépendance du roi dans l'exercice de son autorité. Par la suite, en premier lieu, on assiste à la crise du Grand Schisme d'Occident (1378-1417) née de l'élection successive de deux papes. [...]
[...] Ces dernières sont considérées comme l'acte de naissance officiel du gallicanisme. Par leur biais, Charles VI refuse au Pape le pouvoir de conférer les bénéfices épiscopaux ou les bénéfices mineurs au détriment des évêques et supprime les exactions fiscales du siège romain. Il s'agit de retirer au Pape son pouvoir de nomination aux fonctions ecclésiastiques, son droit d'imposer le clergé de France et pose le principe de la législation canonique. Lorsque le pape prend une décision, elle ne peut s'appliquer sur le territoire avant d'être contrôlée au regard des droits de l'Église. [...]
[...] Les droits du Roi sur l'Église de France Le pouvoir du roi est appuyé sur des structures gouvernementales et administratives. Il est ainsi en mesure de regrouper les habitants du royaume et les forces politiques sous ses prérogatives souveraines. L'Église de France est progressivement incorporée dans l'unité politique que forme le royaume. Ainsi, le roi acquiert des droits sur l'Église. Tout d'abord, le roi désigne une personne souveraine qui exerce la royauté. Ensuite, les droits signifient l'ensemble des prérogatives qui appartiennent au roi. [...]
[...] L'émergence du gallicanisme au sein du royaume va engendrer une véritable mainmise du roi sur l'Église de France. II- La mainmise du roi sur l'Église de France Au sein de cette seconde partie, le concordat de Bologne et le contrat de Poissy seront étudiés Puis, la relance de la doctrine gallicane sera développée. Le concordat de Bologne et le contrat de Poissy Suite à sa victoire de Marignan en 1516, François Ier renoue avec le Saint- Siège en concluant le concordat de Bologne qui fixe la destinée de l'Église de France. [...]
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