A la fin, de la Renaissance, on observe l'affaiblissement de l'humanisme et de l'idée de progrès humain. Il existe un sentiment d'échec avec, par exemple, le mouvement sceptique (Rabelais).
L'instabilité politique domine le monde européen, caractérisé par les conflits entre monarchie et aristocrates (La Fronde à partir de 1643), la rébellion des Parlements de Paris et des Provinces. La scission entre Protestants et Catholiques provoque ainsi la sécession de la Rochelle.
En France, on assiste à une crise politique, économique et culturelle. A l'échelle internationale éclatent de grands conflits entre nations européennes telles que la guerre de Trente Ans dans laquelle les royautés européennes s'affrontent en Allemagne.
[...] Les anciens sont fidèles à l'Antiquité et aux règles des classiques, du classicisme (1660-1690). Charles Perrault est un moderne, car il verse dans la tradition populaire avec ses contes, des formes courtes qui ont pour but d'instruire et de plaire en même temps. La Modernité est donc le développement d'une littérature populaire (contes, chansons, poèmes et dune littérature romanesque. L'essor du roman précieux peut être illustré par L'Astrée qui est une pastorale. Les parodies des romans plus courts sur le thème des comédiens (comique) sont aussi une forme littéraire en expansion. [...]
[...] Le mot vient du latin libertinus, l'esclave affranchi. Libre aujourd'hui, il ne l'a pas toujours été. Au XVIe siècle, c'est un partisan d'une secte protestante. À la fin du XVIe, il est celui qui s'écarte des croyances religieuses. Au XVIIe, il est rationnel, et cartésien, remet en cause les croyances de son temps, lance un défi au père et fait usage de sa Raison pour connaître le vrai du faux. Il a un désir d'expérience (au sens de Saint-Thomas-d'Aquin), et de l'expérimentation. [...]
[...] - Il choisit le divertissement, sa condition humaine, l'incapacité à assumer ce qu'il est, et fuit la vérité en pariant sur la vie terrestre. La vie sociale agit comme un leurre, la vie quotidienne est considérée comme une fuite ontologique. Pascal domine toute la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle dans la pensée humaine, avec le thème de la misère de l'homme. Mais la seconde partie de l'ouvrage a été alors oubliée. Ceux que Pascal est censé convaincre sont les libertins et Dom Juan. [...]
[...] La fin du géocentrisme se déroule dans le cadre d'une société fragmentée, agitée par les doutes. Le Baroque est le premier grand mouvement du XVIIe qui échoit des doutes de la Renaissance. En France, cependant, le développement du classicisme (la certitude des règles artistiques) est fondé en opposition de la vague baroque qui est endiguée. Cette spécificité se déroule à ‘époque de Louis XIV, avec l'architecte et sculpteur marseillais Pierre Puget, par exemple. Au XVIIe siècle, le cartésianisme (la science moderne) est élaboré, de même qu'on assiste à l'essor de la presse (Théophraste de Renaudot fait le premier journal français en 1631, La Gazette). [...]
[...] La Grâce est ainsi exercée sans liberté humaine, elle ne subit aucune incidence terrestre, un peu comme dans le protestantisme. Il est donc possible qu'un homme dans la voie de Dieu ne soit pas sauvé. En 1656, Pascal, dans les Provinciales, échange les vues d'un parisien et d'un provincial sur Jansénius. Dans l'Apologie de la religion chrétienne, Pascal veut convaincre les sans-Dieu. Il tente une apologie, mais meurt avant la fin. Les Pensées de Pascal sont un ouvrage, un texte disséminé, mais il y a un ordre : - Misère de l'homme sans Dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture