Dissertation d'Histoire moderne sur la réussite sociale dans les sociétés anglaise, espagnole et française au XVIIe siècle.
[...] Marier moins de filles, mais les marier mieux etc. hausse du célibat et entrées dans la vie religieuse etc. - Obstacles confessionnels à la réussite. Pour judéo-convers, qui s'efforcent de contourner les enquêtes de hidalguia ou à l'inverse de traverser victorieusement l'épreuve (ex. de Cortizos). Pour huguenots après 1680. Pour catholiques anglais : voir le partage des rôles fréquent dans la gentry anglaise où l'homme fait allégeance à l'église anglicane et la femme demeure catholique et élève les enfants dans cette religion. [...]
[...] Peuple ordinaire bientôt oublié, sans mémoire tombale qui distingue les élites aristocratiques et nobiliaires, mais aussi celles de l'argent, négociants etc. en Angleterre familles de la middling sort font parfois ériger des monuments avec des matériaux éphémères, morceaux de bois, pierres, briques. Développement des arts mortuaires. La pompe qui accompagne les funérailles connaît un développement considérable dans la France et l'Espagne post-tridentines, où elle ne trouve aucun obstacle religieux. Sculpteurs appelés tombiers, qui ornent mausolées des élites les plus fortunées de statues ou de textes édifiants. ? Effigies funéraires du défunt. [...]
[...] Enfin, la notion de réussite sociale est décidemment problématique pour la période puisque pour qu'une ascension sociale se mue en réussite, il faut qu'elle se masque, se dissimule. [...]
[...] Parents y consacrent une plus grande part de leurs revenus qu'au 16e siècle. Des explications divergentes des contemporains : indexée sur le prix des offices pour Furetière, pour Laurence Stone, nombre des filles marier excède celui des hommes, situation aggravée par les suppressions de couvents consécutives à la Réforme, pour arbitristes manifestation du rang social, du statut ou de la réussite, qui est jugée excessive. Compromet reproduction sociale et biologique des familles. - Notion de dérogeance en France : métiers vils dont le commerce de détail. [...]
[...] Conclusion Réussite = construction faite de multiples éléments. Un fait construit, une position attribuée par la société et c'est ce qui interdit de la ramener aux positions socio-économiques pures, d'autant que l'argent et l'enrichissement, a fortiori s'il est rapide, suscitent des désapprobations plus ou moins marquées, et plus encore si l'espace social franchi est important. Parce que la réussite sociale, à la différence de la mobilité sociale, suppose la reconnaissance d'autrui, il importait de montrer qu'au- delà des voies parallèles qui permettent une élévation dans la société, voire un changement d'état (service du roi, offices, mariages, anoblissement), les pratiques distinctives, la fabrication de la réputation constituent non seulement des marqueurs essentiels de cette réussite, mais qu'ils la produisent à part entière. [...]
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