Dissertation sur la période de la Fronde avec bibliographie et images.
[...] Les magistrats ne remuent plus : ils ne veulent pas d'une révolution qui risquerait de leur faire perdre leurs privilèges. Le petit peuple et les bourgeois restent eux insatisfaits : Mazarin est maintenu dans ses fonctions, et la pression fiscale ne diminue pas. La cour peut rentrer à Paris le 18 août. Des traités secrets (17 septembre et 2 octobre) rendent Condé maître des affaires. Le 11 décembre un attentat mystérieux est perpétré contre son carrosse vide. Retz et Broussel sont accusés devant le Parlement d'en être les instigateurs. Ils obtiendront un non-lieu. [...]
[...] Entre les conclaves et les négociations qu'il menées pour Rome ou pour la France, il recevra la visite de Corneille, Molière et Boileau dans sa seigneurie de Commercy, où il écrira ses fameux Mémoires. Il mourra à Paris en août 1678. Gaston d'Orléans mourra lui en 1660 à Blois où il a été exilé. Sa fille, la Grande Mademoiselle, après un court exil à Saint-Fargeau qui dure jusqu'en 1657, ne se réconciliera jamais réellement avec son cousin germain le Roi. Mazarin restera au pouvoir huit ans encore, puissant comme Dieu le Père au commencement du monde A sa mort Louis XIV ne reprendra pas de ministre, la France alors n'aspirant plus qu'à obéir. [...]
[...] La guerre condéenne La cour laisse la situation se tasser à Paris (échappant ainsi aux frondeurs) et choisit de poursuivre le Prince. Le Roi rappelle officiellement Mazarin le 12 décembre, et ce dernier rejoint la cour à Poitiers fin janvier 1652. Sa tête est mise à prix par le Parlement ( écus). Turenne se rallie au Roi. Condé bat le maréchal d'Hocquincourt à Blenau, le 7 avril 1652, puis tente de rentrer à Paris. Après les combats du Faubourg Saint-Antoine contre Turenne le 2 juillet, il y parvient, avec l'aide de la Grande Mademoiselle, la fille de Gaston d'Orléans, qui fait tirer le canon de la Bastille sur les troupes royales. [...]
[...] L'union des Frondes n'aura duré que trois mois. Condé reste tout puissant, mais la Reine monte Retz contre lui en échange de la promesse du chapeau de cardinal (qu'il recevra le 19 février 1652). Le coadjuteur, qui souhaite se rendre indispensable à la Reine et éviter le retour de Mazarin, affronte le Prince au Parlement le 21 août. La Rochefoucauld manque de le faire étrangler entre deux battants de porte. La majorité du Roi, proclamée le 7 septembre 1651, met fin aux affrontements parisiens. [...]
[...] Le cardinal Mazarin Bibliographie sommaire - Jules Michelet & Robert Casanova, "Histoire de France au dix-septième siècle : Henri IV et Richelieu, Richelieu et la Fronde", Flammarion (Œuvres complètes de Michelet). - Adolphe Chéruel, "Histoire de France pendant la minorité de Louis XIV", 1879- vol., ed. - Ernst Kissmann, "La Fronde", Leyde - Abraham de Wicquefort & Robert Mandrou, "Chronique discontinue de la Fronde", Fayard - Roland Mousnier, "Paris capitale au temps de Richelieu et de Mazarin", Paris, A.Pedonne - Hubert Méthivier, "La Fronde", Paris, P.U.F./L'Historien - Michel Pernot, "La Fronde", éditions de Fallois - Orest Ranum, "The Fronde, a French Revolution", New-York, W.W. Norton (traduction française en 1995, ed. [...]
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