Le marquis d'Argenson prédit en 1762 dans son journal que «le peuple va soulever une révolution nationale». On appelle le XVIIIe siècle, le beau «siècle». Mais, malgré une forte croissance de la population qui passe de 21 d'habitants sous Louis XIV à 28 millions en 1789 et une forte augmentation de la production de 40%, sur la même période, au début des années 1780, de nombreuses crises font surface jusqu'au 5 mai 1789, date d'ouverture des Etats Généraux. Après cette date on ne considère plus les crises comme des tensions mais comme une révolution.
[...] Les deux aspects que nous allons étudier sont ceux politiques et sociaux de la France des années 1788 au 5 mai 1789.
La monarchie absolue dont l'apogée est sous le roi Soleil en 1661 connaît de nombreuses limites et dérives.
Les principales limites de cette forme de régime politique apparaissent plus nettement dans les années 1780. Tout d'abord le royaume de France ne connaît ni unité métrique ni unité législative. Ainsi l'échange avec les autres régions concernant les unités métriques comme les poids ou mesures est très laborieux. De plus, l'impôt peut être différent selon les régions de France. Et aucun recueil de lois n'existe. Ainsi, les droits et devoirs ne sont pas identiques partout et les fautes ne sont pas réprimandées de la même façon. (...)
[...] Le peuple français, en plus de subir des influences étrangères, subit une influence Bourgeoise qui souhaite l'abolition des ordres et ainsi obtenir des droits politiques. L'œuvre de cette bourgeoisie très érudite : L'Encyclopédie circule dans le royaume abondement malgré la censure la concernant. Un peuple entier submergé par l'état et qui n'a aucun droit politique ajouté à une dette très importante et des abus de pouvoirs du roi amènent en France, dans les années 1780, de très nombreuses tensions. La convocation des Etats Généraux par le roi pour le 5 mai 1789 résoudra-t-il les nombreux problèmes et dérives de la monarchie absolue ? [...]
[...] Et aucun recueil de lois n'existe. Ainsi, les droits et devoirs ne sont pas identiques partout et les fautes ne sont pas réprimandées de la même façon. Le fait que le roi possède un arbitraire royal sur son royaume n'est pas apprécié par le peuple. La répartition des pouvoirs n'existe en aucun lieu. En effet, le roi détient les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Mais une cour de justice est tout de même présente pour juger les nobles. Le tiers-état qui représente 95% de la population n'a aucun pouvoir mais aspire à en obtenir par la suite. [...]
[...] De plus, les mauvaises conditions climatiques entraînent de très mauvaises récoltes et ainsi une très forte hausse des prix et une très forte baisse du pouvoir d'achat. Ce mauvais temps oblige le peuple à utiliser 80% de leur revenu pour l'achat du pain. La très forte aide financière aux insurgés Américain provoque une hausse des impôts qui ne sont plus acceptés par le peuple. En effet, les dépenses de la cour sont disproportionnées par rapport aux moyens de l'état Français. [...]
[...] La France à la veille de la Révolution Le marquis d'Argenson prédit en 1762 dans son journal que peuple va soulever une révolution nationale». On appelle le XVIIIe siècle, le beau «siècle». Mais, malgré une forte croissance de la population qui passe de 21 d'habitants sous Louis XIV à 28 millions en 1789 et une forte augmentation de la production de sur la même période, au début des années 1780, de nombreuses crises font surface jusqu'au 5 mai 1789, date d'ouverture des Etats Généraux. [...]
[...] Comme la noblesse paie l'impôt du sang et n'a pas le droit du travail et que le clergé vit du peuple, alors le tiers-état paie une très forte partie de tous les impôts. La dîme, le dixième des récoltes revient au clergé, il existe de très nombreux impôts directes ou non qui ne laisse au tiers-état qu'une très peu de moyens pour survivre. En plus de cela, le tiers- état est la forte majorité de la nation mais ne possède aucun droit politique. [...]
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