Dans l'inconscient collectif, la France est le pays de la culture, du raffinement, du bon goût, là où les lettres ont trouvé leur essor et où les savants ont bouleversé les sciences. Et pour cause, considérable est l'héritage culturel et intellectuel français, dont sont témoins les ouvrages de nos plus illustres auteurs ainsi que la richesse du patrimoine, et qui font de la France le pays le plus visité au monde. En effet, les domaines où la Nation a brillé sont nombreux, tant sur les plans artistiques que scientifiques, au point d'affirmer l'image de rayonnement culturel qu'on a pu lui attribuer. Mais une période charnière de l'histoire de France marque un tournant dans son épanouissement : le XVIIème siècle. Cette époque d'essor de la pensée et de la créativité oscille entre classicisme et baroque, scène et traités philosophiques ou encore vie de cour et monarchie absolue. Autant d'éléments qui caractérisent ce que l'on a très justement appelé le « Grand Siècle » [...]
Et si le travail intellectuel s'avère être en pleine expansion, l'aspect matériel et purement terrestre suit parallèlement cette tendance. En effet, l'architecture de l'époque se doit d'être à l'image de l'essor de la pensée, et empreinte d'un style moderne. Le classicisme s'impose en France. Ce sont notamment les résidences royales qui bénéficient du plus grand apport architectural. Le palais des Tuileries, sous la direction de Louis le Vau et François d'Orbay, connaît une renaissance pour devenir la résidence du roi de 1664 à 1667. La reconstruction du Louvre sous le règne de Louis XIV permet l'installation future des Académies royales.
[...] Le français est une langue romane, issue du latin et d'influences gauloise et francique. En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts fait du français la langue juridique et administrative du royaume, lui accordant un statut de primauté. Au XVIIème siècle, avec l'émergence du classicisme, la langue française doit subir une épuration visant à la rendre conforme aux règles classiques. L'Académie française créée en 1635 par Richelieu, devient le faire-valoir de la bonne grammaire et de la rhétorique. Elle doit mettre à mal du français les apports populaires et dialectales. L'Académie publie son premier dictionnaire en 1694 (...)
[...] Mais surtout, c'est un roi amoureux de la culture et des arts, dont il devient le mécène. C'est sous son règne que son ministre Colbert fonde l'Académie des inscriptions et des belles-lettres en 1663, mais aussi, l'Académie des sciences, en 1666, ou encore l'Académie d'architecture (1671). C'est aussi à la même époque qu'est créée l'Académie royale de musique en 1669 (l'actuel Opéra national de Paris) ou la Comédie-Française en 1680. Les lettres, les arts et les sciences sont ainsi remaniées sous forme d'institution, et Louis XIV, dans la continuité de son rôle de roi mécène, attire les faveurs des artistes en les accueillant au sein de Versailles. [...]
[...] Mais les sciences, qu'elles soient dures ou humaines, ont droit elles aussi à leur part de prestige. La philosophie connait un essor particulier avec des penseurs de renommé tel que René Descartes. Fondateur du rationalisme, il se démarque par des idées remarquables (citons le célèbre Cogito ergo sum ou le doute méthodique), qui outre leur influence sur tout un cortège d'auteurs, ont tout simplement remis en question le fonctionnement des sciences. Descartes fait du scepticisme une valeur fondamentale de la pensée, et où les phénomènes s'expliquent par des lois mathématiques. [...]
[...] Et si le travail intellectuel s'avère être en pleine expansion, l'aspect matériel et purement terrestre suit parallèlement cette tendance. En effet, l'architecture de l'époque se doit d'être à l'image de l'essor de la pensée, et empreinte d'un style moderne. Le classicisme s'impose en France. Ce sont notamment les résidences royales qui bénéficient du plus grand apport architectural. Le palais des Tuileries, sous la direction de Louis le Vau et François d'Orbay, connaît une renaissance pour devenir la résidence du roi de 1664 à 1667. [...]
[...] C'est cette accumulation de divergences frappantes et de l'attitude critiquable de Versailles qui a ravivé les tensions contre une royauté contestée, et poussé, au siècle suivant, à une transition nette. La France du XVIIème siècle a conditionné, par l'officialisation d'une langue commune, l'ancrage des valeurs religieuses et les prémices d'un changement, les valeurs qui la façonnent aujourd'hui. L'éclat culturel de la France s'explique de bien des manières. Mais le XVIIème siècle est incontestablement l'une des périodes phares de l'élaboration française. [...]
[...] Ainsi, les constructions du XVIIème siècle se doivent d'étaler la culture française, et représenter ses ressources. La France du XVIIème siècle brille par l'abondance de ses productions culturelles et intellectuelles et surtout par sa polyvalence, ce qui fait d'elle, un acteur de la pensée humaine. La société française est considérée comme l'une des plus raffinées, où la population est élégante et soignée. C'est encore plus vrai pour la société du XVIIème, où le roi, mettant en scène son pouvoir, domine en maître. [...]
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