Néanmoins, il paraît important dans cette introduction d'apporter brièvement quelques éléments biographiques, antérieurs au début de la guerre Civile en Angleterre, pour mieux comprendre le personnage et la nature de son pouvoir et de son autorité (...)
[...] Cette tactique et cette discipline de combat les rendent particulièrement redoutables. De nouvelles batailles de 1645 à 1649 venaient confirmer l'avantage des armées parlementaires sur les armées royales. L'écrasement de l'armée royale à Naseby, le 14 juin 1645, mit fin à la première guerre civile. Celle-ci s'achève sans que l'on trouve la moindre issue politique ou religieuse. Cet attentisme inquiète. L'armée se révolte en 1647. Les hommes demandent les arrérages de leurs soldes et échafaudent mille projets. À l'automne, un gigantesque débat s'engage: on ne tarde pas à qualifier de «niveleurs» ces «partageux» qui souhaitent en finir avec les inégalités de fortune et de condition. [...]
[...] Mais Cromwell s'était emparé d'Edimbourg, principale ville de l'Ecosse. Le Jeune Charles bloqué vers le Nord, se résolut d'opérer une descente en Angleterre, en espérant rassembler les mécontents du régime en place. Arrivé à Worcester en 1651, Charles combattit avec courage face à Cromwell mais celui-ci obtenant des renforts emporta la mise et pénétra dans la ville où les combats furent dévastateurs pour la population. Charles prit la fuite et Cromwell avait reconquit l'ensemble du Territoire Britannique en moins de deux ans, renforçant ainsi le gouvernement républicain de ses ennemis intérieurs. [...]
[...] Paris, Fayard - Guizot. François. Histoire de la Révolution d'Angleterre 1625- 1660. Paris. Robert Laffont - Marx. Roland. Histoire de la Grande-Bretagne. Paris. Edition Perrin Livres anciens : - Lingard.John. [...]
[...] Cromwell renforçait et entraînait la cavalerie, qui devint le fer de lance de l'armée. sachant faire donner ses réserves au moment opportun et écrasant l'ennemi vaincu grâce à la poursuite de la cavalerie. C'est ainsi que les «Côtes de fer» eurent une influence prépondérante lors de la défaite royale de Marston Moor, le 2 juillet 1644. Du coup, Cromwell, échappant à la règle commune (il restait député), fut chargé de réorganiser l'armée. Il sut insuffler son ardeur à ses troupes et organisa «par le mérite» les nouveaux régiments de la New model Army, soit près de hommes, où le Conseil des officiers prit une place prépondérante. [...]
[...] Toujours est-il que, s'il n'a pas le titre de roi, il en a tous les pouvoirs. Toute l'Europe s'attend à ce qu'il franchisse le dernier pas. Mais il meurt, inopinément, âgé de cinquante-neuf ans, le 3 septembre 1658. Pour ses funérailles, il portera la couronne royale. Une politique étrangère dictée par l'intérêt. Devenu principal membre du Conseil d'Etat, il fut envoyé en Irlande où il réprima durement, nous l'avons vu, les catholiques qui se sont soulevés en les envoyant dans les Antilles, comme esclaves. [...]
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