Cours d'histoire rédigé à partir d'une prise de notes et revenant sur la notion d'histoire sociale en évoquant ainsi la construction de cette discipline au cours des siècles, avec des références à de célèbres historiens. Document de quatre pages au format Word.
[...] La tendance actuelle en histoire sociale est d'étudier les hommes dans leur globalité, pas juste en fonction de leur appartenance à une catégorie sociale. A côté existent des solidarités que l'histoire sociale a oublié avant et qu'elle étudie aj'h. L'évolution majeure est la réhabilitation de l'individu, en tant qu'acteur de sa propre existence. Il est doté d'une autonomie de plus en plus large, il ne se résume plus à une partie d'un groupe social. Cela s'apparente plus à des histoires de vie connues par les sociologues, il y a une réhabilitation du qualitatif du particulier et du singulier. On approche ainsi la micro-histoire. [...]
[...] Cette conception de l'histoire sociale est englobante, elle s'ouvre à tous les champs, politique, économique Tous ont une partie sociale. Néanmoins il y a des bornes que l'on peut mettre à l'histoire sociale par rapports à d'autres champs historiques : o l'histoire culturelle, exemple l'histoire sociale des acteurs culturels. o l'hist politique : la participation politique, l'engagement militant ou le personnel politique peuvent être des champs de l'hist sociale, mais pas les décisions politiques. Cf André Corvisier, Sources et méthodes de l'histoire sociale, 1980. [...]
[...] Daumard a fait sa thèse sur la bourgeoisie. Ainsi ce n'est plus la même perspective, même dans la biographie. Parallèlement, progression de la méthode prosopographique (=étude d'un groupe restreint), par ex. sur les notaires, les avocats, les préfets, le milieu médical III/ Les tendances actuelles Le marxisme a développé un certain nombre d'idées qui rendent possible la généralisation fondée sur les mécanismes économiques & sociaux, que l'on concevait comme bien huilés : dans le temps on voyait tjrs le schéma bourgeoisie/ prolétaires/ paysans. [...]
[...] Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages comme la vie rurale dans l'ancienne France, le village sous l'Ancien Régime, la ville sous l'Ancien Régime, les bourgeois d'autrefois, Artisans et domestiques d'autrefois Comme Monteil ce qui lui manque c'est une approche systémique (=par le système) et une véritable méthode. Il leur manque le sens du quantitatif. En effet, l'avènement du quantitatif est dû indirectement à la théorie marxiste, en attirant l'attention sur l'étude des faits économiques, qui exige que l'on mesure précisément, quantitativement. Mais cette influence marxiste est tardive. Ainsi l'école positiviste (héritière du système de Frustel de Goulanger de la moitié du 19ème) avec Charles Langlois et Charles Seignobos, est demeurée orientée vers l'hist des institutions et des faits politiques. [...]
[...] Les premières publications sur les salaires et l'histoire des prix sont apportées par d'Avesnel. Il est l'auteur de sept volumes de 1894 à 1926 intitulés histoire économique de la propriété, des salaires, des denrées et de tous les prix en général de 1200 à 1800. Il a mis 30 ans pour le faire, c'est le travail de toute une vie, qu'il a fait avec bcp de rigueur. Ainsi Pierre Chaunu dans les années 1970 a souligné l'intérêt que ce genre de travail bénédictin possédait, et les services qu'il a rendus aux historiens. [...]
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