La Renaissance voit le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans toute l'Europe. Elle se termine à la fin du XVIe siècle. Marquant la fin du Moyen âge, elle place l'homme au centre de ses préoccupations, avec le courant humaniste. En s'interrogeant sur le monde, les penseurs de l'époque examinent la société et les rapports de pouvoir qui la gouvernent. La cour est au centre de la vie politique de l'Europe de la Renaissance, construction sociale qui affirme l'éminence et la domination de l'aristocratie. Dans l'Europe de la Renaissance, les actes princiers ont une implication sociopolitique : non seulement un organe de pouvoir la cour ne plage également comme modèle social et culturel, au rayonnement européen.
Ainsi, en quoi la Cour de l'Europe de la Renaissance est-elle un système complexe, qui fait intervenir des acteurs liés par des relations sociales et politiques ?
[...] Il interagit dans un rapport de dépendance avec ses courtisans. La cour reflète donc la puissance du monarque, et propose un véritable système de valeurs à la société aristocratique. En France, François Ier développe une vie de cour brillante, celle-ci est exacerbée par les initiatives de Catherine de Médicis et de son fils, qui placent le monarque comme personnage voué au culte. B. Célébrer la toute-puissance du prince au sein de la Cour La Cour est aussi un organe de célébration du souverain : en témoigne le rituel quotidien de l'étiquette, ou les cérémonies qui mettent en avant la gloire du monarque. [...]
[...] La cour et le prince dans l'Europe de la Renaissance La Renaissance voit le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans toute l'Europe. Elle se termine à la fin du XVIe siècle. Marquant la fin du Moyen âge, elle place l'homme au centre de ses préoccupations, avec le courant humaniste. En s'interrogeant sur le monde, les penseurs de l'époque examinent la société et les rapports de pouvoir qui la gouvernent. La cour est au centre de la vie politique de l'Europe de la Renaissance, construction sociale qui affirme l'éminence et la domination de l'aristocratie. [...]
[...] La parole, également, se place comme enjeu central de la vie de cour. On peut analyser cette vie comme un réel système culturel qui met en avant ses valeurs et sa hiérarchie via des pratiques sociales ritualisées. La sociabilité de la Cour est particulière : effective dans un cercle clos, privé, elle imprègne et influence l'ensemble du corps social, qui tend à imiter les pratiques aristocratiques de la cour royale. Le faste de la Cour des Valois, par exemple, se répand comme une inspiration dans l'Europe entière. [...]
[...] La Cour comporte donc un aspect représentatif, affirmant la toute-puissance du prince. Cette civilisation des mœurs s'établit, de plus, comme une « société des princes ». II. Le rôle essentiel du prince au sein de la Cour A. La puissance exaltée du prince, monarque suprême L'autorité supérieure du monarque y est sans cesse exaltée. En effet, la Cour entière se constitue et se cristallise autour d'un élément royal supérieur, qui possède le pouvoir de déterminer la nature des relations sociales de la Cour : le prince. [...]
[...] Il restreint l'accès à son quotidien, notamment à ses repas. Il crée les rituels du lever. Les relations de pouvoir empruntent des formes élaborées, le rapport de dépendance de la Cour au prince est magnifié. Les États européens connaissent des évolutions similaires au sein de la période de la Renaissance. L'affirmation de pouvoirs centraux, souvent princiers, et l'élaboration d'une vie de Cour façonnent la vie sociale et politique d'alors. D'un fonctionnement clos, la Cour essaime à travers toute la société européenne dans ses pratiques de la sociabilité. [...]
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