Ce document traite des corporations dans la France de l'Ancien Régime. Cette époque de l'histoire française est difficile à dater, car si sa une date précise de décès (le 4 août 1789) est bien identifiée, il n'y a en revanche pas de date officielle de naissance cependant, il est possible de la situer entre la fin de la guerre de Cent Ans (en 1452) et le début de la Renaissance. L'Ancien Régime est le système politique et social de la France depuis le règne de Charles VII jusqu'à la Révolution Française. Cette société était divisée en trois ordres (ou castes) qui sont juridiquement inégaux et distincts. On y trouve le clergé, la noblesse et le Tiers État. C'est donc une société hétéroclite issue de la féodalité dans laquelle il y a une flou juridique qui entraine le besoin de codifier le monde du travail, d'où l'existence de corporations qui sont des ensembles de personnes d'un même groupe professionnel et qui défendent les intérêts de leur secteur d'activité.
Mais les corporations sont-elles vraiment capables d'assurer la stabilité et également la protection des différents corps de métiers?
[...] Cette prescription d'Emile Ollivier suivra la loi Waldeck Rousseau de 1884 autorisant les syndicats en France. De nos jours, il existe encore des corporations dans certaines professions comme la médecine, le barreau, les architectes, les pharmaciens, mais celles-ci sont très réglementées par des lois. [...]
[...] C'est le cas des boulangeries, boucheries, des tapissiers,du bâtiment, des musiciens et biens d'autres. La communauté des corps de marchands est en situation de monopole collectif et a un pouvoir de réglementation du travail (conditions d'apprentissage, d'embauche, des salaires). Elle surveille également la production via un système de normalisation et contrôle de qualité dans la commercialisation (poids et mesures, conditions de paiement). A Paris, les marchands sont regroupés en sept grands corps (draperie, épiceries, merceries, pelleteries, bonneteries, orfèvreries et marchands de vin). [...]
[...] Il s'agit d'un objet qu'il doit fabriquer avec le savoir-faire qu'il a acquis et qu'il devra présenter devant un jury d'examinateur. Nous avons donc vu que le corporations sont très bien organisées et qu'elles sont aussi très puissantes et incontournables dans le fonctionnement des corps de métiers. Mais cette rigidité entraîne des reproches dans les cahiers de doléances . En effet, il y a une fermeture de droit, car certains métiers sont réservés aux héritiers, au seul fils ou aux gendres qui pouvaient devenir maîtres à leur tour. [...]
[...] Ils accusent les corporations de maintenir des prix artificiellement hauts pour empêcher la concurrence de jouer librement. Ils considèrent également que les corporations constituent un frein à l'innovation et à l'investissement. Même certains auteurs s'opposent aux corporations comme Voltaire qui en 1776 écrit Toutes ces maîtrises et toutes ces jurandes n'ont été inventées que pour tirer de l'argent des pauvres ouvriers, pour enrichir les traitants et pour écraser la nation». On constate donc des critiques de ces corporations qui favorisent les maîtres de métiers les plus riches au détriment des petits ouvriers et de la nation. [...]
[...] Les corporations dans la France d'Ancien Régime Nous allons étudier les corporations dans la France de l'Ancien Régime. Cette époque de l'histoire française est difficile à dater, car si sa une date précise de décès (le 4 août 1789) est bien identifiée, il n'y a en revanche pas de date officielle de naissance cependant, il est possible de la situer entre la fin de la guerre de Cent Ans (en 1452) et le début de la Renaissance. L'Ancien Régime est le système politique et social de la France depuis le règne de Charles VII jusqu'à la Révolution Française. [...]
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