L'Église catholique, qui siège à Rome, ne prend que progressivement conscience de l'ampleur du mouvement de la contestation qui la vise : dans un premier temps, elle croit que la simple répression et les tentatives de rapprochement avec les protestants vont suffire à remettre les choses en ordre, mais dès 1530, force est de constater que cela ne sert à rien, au contraire, la foi des protestants est encore plus vive et la rupture s'approfondit de plus en plus. On ne peut pas dire que l'Église catholique n'ait rien fait pour mettre fin aux contestations qui la touchent : elle utilise l'Inquisition, mais cela ne suffit pas, car elle se retrouve débordée par les procès et chaque mort sur un bûcher l'éloigne un peu plus de son objectif de pacification.
Les premières réactions (bonnes ou mauvaises) qui ont lieu sont dispersées : pas de mouvement d'ensemble qui mobilise la communauté catholique. Les rois comme François Ier et Charles Quint se mettent d'accord pour "extirper" l'hérésie en menant une lutte essentiellement armée et en faisant multiplier les exécutions : un édit de 1529 de Charles Quint qui concerne les PB voue à la peine de mort toute personne osant atteindre dignité de la foi et Henry II prend la même mesure en 1557 : édit de Compiègne de juillet 1557 qui instaure la peine de mort pour tous ceux qui ne feront pas les processions de foi catholiques.
On décide de rendre un pouvoir judiciaire aux évêques pour désengorger les tribunaux royaux. La fin des guerres de Religion et la rupture des rations entre la France et Rome font de la reconquête catholique française, un modèle singulier. On peut alors se demander comment l'Église catholique arrive à se réaffirmer dans une France déchirée par des décennies de guerres qui l'opposent au protestantisme.
[...] En dehors de ce croissant protestant, dans le Nord de la France; communautés protestantes isolées, il n'y en a plus en Bretagne, quasi plus en Champagne mais il reste une forte communauté dans Paris même, la ville où le pourcentage est le plus fort est Metz (moitié de la population est protestante) et des villes comme Rouen et Caen. Sur le plan social, les protestants sont surtout présents dans les villes et ils sont fortement présents dans les couches supérieures de la société (élites). Il n'y a plus, au XVIIe siècle, de protestants parmi les princes du sang (le dernier est Condé qui se convertit au catholicisme en 1599). D'autres Grands se convertissent au catholicisme : duc de Lesdiguières. Les hommes reviennent au catholicisme mais les femmes restent majoritairement protestantes. [...]
[...] Du côté des congrégations masculines, c'est la fonction enseignante qui est la plus présente. Fondations françaises : congrégation fondée par Bérulle appelée oratoire et qui est fondée en 1611 : préoccupé par l'état souvent lamentable du clergé séculier en France, à une époque où les séminaires ne sont pas encore nombreux. Le but du fondateur était simplement de promouvoir une société de saints prêtres que l'on introduirait dans le clergé décadent afin de le remettre dans le droit chemin. En fait, l'Oratoire fut amené à créer séminaires et collèges. [...]
[...] Cette Mission (que l'on qualifie aussi de lazariste car fondée à Saint- Lazare) fut nationale et internationale. Les lazaristes participent aussi à la mise en place des premiers séminaires parisiens. VDP fonde aussi les Filles de la Charité et l'oeuvre des enfants trouvés. Les laïcs y sont encadrés par des religieux. Les structures d'encadrement sont : * les confréries que l'on appelle les compagnies : entre 60 et 80% des paroisses françaises sont dotées de confréries. Elles sont fondées sur le modèle des confréries de métiers d'avant. [...]
[...] La fin des guerres de Religion et la rupture des rations entre la France et Rome font de la reconquête catholique française, un modèle singulier. On peut se demander comment l'Église catholique arrive à se réaffirmer dans une France déchirée par des décennies de guerres qui l'opposent au protestantisme ? Vers un catholicisme nouveau : régénérer la religion (le Concile de Trente 1545-1563) Un recadrage dogmatique Pour beaucoup, l'urgence de la réforme de l'Église romaine demandait la convocation d'un concile général : on se rend compte que la religion catholique n'est plus adaptée à un monde en pleine mutation (modernisation et changement des mentalités). [...]
[...] Cette assemblée décide de lever des taxes afin de financer une armée (annonce de la prise d'armes). Cette prise d'armes est dirigée par le duc de Rohan et son frère le duc de Soubise. Cette prise d'armes est considérée comme déclaration de guerre par LXIII et lance une succession de 3 guerres entre 1621 et 1629. Le roi et Richelieu conduisent eux-mêmes les armées qui vont se battre contre les protestants. Le principal front se situe dans l'Ouest et il y a aussi des opérations dans le SE comme le Vivarais et les Cévennes. [...]
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