Les frontières du royaume de France sont complexes à cause des guerres. En effet, les rois de France sont des rois guerriers. Le plus grand exemple est Louis XIV, qui eut 29 années de guerres et seulement 25 années de paix pendant son règne (1661-1715). Le royaume est agrandît grâce à des unions personnelles, des mariages notamment.
On passe d'un royaume « tassé » de 460 000 km2, à en 1789 un royaume hexagonal de 550 000 km2, qui est une France semblable à celle d'aujourd'hui, sans la Savoie, la province de Nice et Montbéliard.
Au Nord la Flandre et l'Artois sont des suzerainetés perdues par François Ier lors du Traité de Madrid en 1526 et de Cambrai en 1529. Il passa son règne à se battre contre les Habsbourg dont l'Empire à cette époque est sous le règne de Charles Quint. Ces lourdes pertes de régions par la France sont intégrées aux Pays-Bas espagnols, mais que Louis XIV récupèrera.
[...] Les conquêtes de Louis XIV. Louis XIV conquiert l'Alsace, en commençant par le sud, à la fin de la guerre de Trente Ans, pendant la régence, contre les pays de l'Empire. Elle est conquise entièrement en 1648 avec le traité de Westphalie, c'est le début de l'Alsace française. Mais le traité est incomplet, ainsi que la souveraineté qui est imprécise. En 1670, il profite de l'apogée de son règne pour annexer des parties non conquisses de l'Alsace, avec la politique de réunion Il fallait alors donner la preuve d'une souveraineté du territoire, sinon celui-ci appartenait à la France. [...]
[...] En 1766 Stanislas meurt et la Lorraine revient à sa fille, Maria, qui meurt à son tour. Ainsi, Louis XV récupère la Lorraine de manière habile. La Corse appartient aux Génois, mais leur influence s'est affaiblie au XVIIIe, et ils ont de grandes difficultés à tenir les Corses. Les Génois font donc appel à la France pour tenir les Corses en 1768. Après avoir calmé les remous corses, un traité est signé entre Gêne et la France. Gêne lui doit 2 millions de livres pour dédommagement de l'aide apportée. [...]
[...] Pendant quelque temps la Savoie et le Piémont étaient français, mais ces régions furent perdues par François Ier. Les frontières pouvaient être qualifiées de mouvantes. La région de Pignerol et le marquisat de Saluces furent conservés, ce qui permettait d'avoir une vue sur le territoire italien. Le Comtat Venaissin qui avait été offert aux Papes schismatiques puis conservé par les Papes de Rome. Cette région devint par la suite le refuge des bandits. La principauté d'Orange est indépendante et appartient aux Nassau, famille qui avec Guillaume de Nassau accède à la royauté de l'Angleterre. [...]
[...] La construction des frontières du royaume de France sous l'Ancien Régime. Les frontières du royaume de France sont complexes à cause des guerres. En effet, les rois de France sont des rois guerriers. Le plus grand exemple est Louis XIV, qui eut 29 années de guerres et seulement 25 années de paix pendant son règne (1661-1715). Le royaume est agrandît grâce à des unions personnelles, des mariages notamment. On passe d'un royaume tassé de km2, à en 1789 un royaume hexagonal de km2, qui est une France semblable à celle d'aujourd'hui, sans la Savoie, la province de Nice et Montbéliard. [...]
[...] C'est pourquoi, soit par traité ou par une bonne guerre, Monseigneur, prêchez toujours, la quadrature, non pas du cercle, mais du pré. C'est une belle et bonne chose que de pouvoir tenir son fait des deux mains. Cette frontière s'établira à peu près en 1789, grâce à des échanges diplomatiques et cartographies. C'est aussi le début des bornages pour délimiter des territoires. Bibliographie : La construction de l'État moderne en Europe [Texte imprimé] : la France et l'Angleterre Root, Hilton L / Presses universitaires de France/ 1994 Histoire des institutions politiques de l'ancienne France. [...]
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