Sur le plan géographique, le continent européen est très mal défini. Du fait de cette imprécision des frontières, l'Europe souffre d'une incertitude quant à son existence politique.
Aujourd'hui, l'Europe est souvent assimilée à l'Union européenne, c'est à tort car l'idée d'Europe politique remonte à l'Antiquité. C'est l'apparition de l'État-nation qui a accentué les disparités politiques sur le continent en dépit des projets d'unification élaborés par les intellectuels.
À l'issue de la première Guerre Mondiale, il semble clair que le déclin de l'Europe ne pourra être enrayé que s'il existe une solidarité entre les États européens. Le comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi est l'un des premiers à proposer un véritable projet d'Europe unie dans un ouvrage qui préconise la mise en place d'une fédération européenne fondée sur des abandons de souveraineté des États membres. Cette proposition engendre la réunion du congrès de Vienne.
Celui-ci s'achève sur un manifeste, source d'inspiration du projet Briand. Ce projet, présenté par Aristide Briand devant la SDN, invite à l'instauration d'un lien fédéral entre les États européens sans porter atteinte aux souverainetés. Ce lien fédéral aurait essentiellement un objectif économique.
Le projet Briand est finalement abandonné en 1930 quand le parti nazi accède au pouvoir en Allemagne.
Après la seconde Guerre Mondiale, l'Europe, totalement détruite, devient un enjeu stratégique entre les deux nouvelles superpuissances, les États-Unis et l'URSS. En réaction à cette nouvelle donne, la conscience d'une nécessaire union entre les États européens est largement répandue : en 1946 Winston Churchill insiste sur l'importance d'une réconciliation franco-allemande
pour parvenir à unifier les États d'Europe. En 1947, l'URSS refuse le plan Marshall et défend les États sous sa dépendance de l'accepter. Dès lors, l'Europe politique qui se met en place est l'Europe de l'ouest et ainsi sont fondées de nombreuses organisations internationales dans divers domaines :
l'économie (Organisation européenne de coopération économique qui devient Organisation de coopération et de développement économique en 1960), la défense (Union occidentale qui devient union de l'Europe occidentale en 1954, l'OTAN).
[...] Cette proposition engendre la réunion du congrès de Vienne. Celui-ci s'achève sur un manifeste, source d'inspiration du projet Briand. Ce projet, présenté par Aristide Briand devant la SDN, invite à l'instauration d'un lien fédéral entre les États européens sans porter atteinte aux souverainetés. Ce lien fédéral aurait essentiellement un objectif économique. Le projet Briand est finalement abandonné en 1930 quand le parti nazi accède au pouvoir en Allemagne. Après la seconde Guerre Mondiale, l'Europe, totalement détruite, devient un enjeu stratégique entre les deux nouvelles superpuissances, les États-Unis et l'URSS. [...]
[...] chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu à l'article 51 de la Charte des Nations unies, assistera la Partie ou les Parties ainsi attaquées en prenant aussitôt individuellement et d'accord avec les autres Parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord Cette action prend fin dès lors que le Conseil de sécurité des Nations unies aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales. L'ensemble du système se veut résolument défensif, dissuasif. L'article 5 du traité de Washington a été invoqué pour la première fois dans l'histoire de l'Alliance à la suite des attentats du 11 septembre 2001 sur le territoire des États-Unis. [...]
[...] La Convention de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales Le 4 novembre 1950 est signée la Convention européenne des droits de l'Homme à Rome ; elle entre en vigueur le 3 septembre 1953. La Convention européenne a été ultérieurement complétée ou modifiée par 14 protocoles additionnels : les protocoles et 13, auxquels sont parties un nombre variable d'États, sont des protocoles dits normatifs ou matériels, en ce sens qu'ils ont pour objet de compléter la liste des droits et libertés garantis ; les protocoles et 14 ont pour objet d'aménager le mécanisme de contrôle, pour faciliter le traitement des requêtes. [...]
[...] Chaque État étant libre de déterminer l'étendue de ses engagements, il en résulte une construction empirique, une Europe à géométrie variable. Seules les conventions relatives aux droits de l'Homme (Convention européenne des droits de l'Homme, Convention européenne pour le prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants) échappent à ce schéma, leur ratification apparaissant dorénavant inséparable de la qualité de membre du Conseil de l'Europe. Plus de 200 conventions ont été élaborées sous l'égide du Conseil de l'Europe, dans tous les domaines d'action de l'organisation. [...]
[...] L'État à l'obligation d'adopter des mesures nécessaires à la protection effective des droits énoncés dans la Convention. Dans les années 50, un nouveau type d'organisation internationale est créé : l'organisation d'intégration. [...]
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