Spécialiste de l'histoire de la noblesse et des paysans français aux XVIe et XVIIe siècles, Jean- Marie Constant s'est intéressé à la Cour française et au comportement des courtisans dans son livre La noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles paru en 1985. Ce professeur à l'université du Maine, ancien doyen de la faculté de lettres et directeur du laboratoire d'histoire anthropologique est également l'auteur des Guise en 1984 et de La Ligue en 1996. Ces deux ouvrages lui ont permis d'être couronné par l'Académie Française. Dans son œuvre, il dresse un portrait de la noblesse sui partage l'intimité du souverain à la Cour, c'est- à- dire dans le lieu où se regroupent la famille royale, les ministres et certains nobles sous les règnes de François Ier à Louis XIV. Nous pouvons donc nous demander en quoi consiste la vie à la Cour de France sous les règnes de François Ier à Louis XIV. Pour répondre à cela, nous étudierons l'organisation de la Cour, puis nous analyserons la vie en ce lieu avant de nous intéresser à ses véritables enjeux.
[...] Constant J - M., Faire bon visage à la Cour in La noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles Introduction Spécialiste de l'histoire de la noblesse et des paysans français aux XVIe et XVIIe siècles, Jean- Marie Constant s'est intéressé à la Cour française et au comportement des courtisans dans son livre La noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles paru en 1985. Ce professeur à l'université du Maine, ancien doyen de la faculté de lettres et directeur du laboratoire d'histoire anthropologique est également l'auteur des Guise en 1984 et de La Ligue en 1996. [...]
[...] D'après Constant, il était plus préoccupé par son rôle de souverain que par ses distractions. Les nobles tentent également de manipuler la royauté. Par exemple, les favoris peuvent plaider la cause d'un courtisan auprès du roi, pour obtenir une grâce La Cour est donc un lieu où les relations sont basées sur la manipulation. Les véritables enjeux sont dissimulés derrière une façade de magnificence et de flatterie. Conclusion En conclusion, nous pouvons dire que l'auteur décrit parfaitement la Cour de France aux XVIème et XVIIème siècles en s'appuyant sur des exemples précis. [...]
[...] C'est le début de la domestication de la noblesse. Ce contrôle atteint son apogée sous Louis XIV. Marqué par la révolte des Nobles durant la Fronde de 1648 à 1653, il regroupe ceux- ci à Versailles pour former une Cour à l'espagnole La noblesse est manipulée par le roi qui joue sur les jalousies, l'amour- propre et la compétition. La Cour cristallise en un lieu unique les tensions et déséquilibres jusqu'alors incontrôlables qui traversent l'aristocratie. Catherine de Médicis a bien compris ces enjeux lorsqu'elle crée son escadron volant pour détourner la noblesse des guerres de religion. [...]
[...] Par exemple, après la bataille de Marignan en 1515, François Ier remplace l'Etat- Major choisi par Louis XII en y plaçant au premier rang des hommes de confiance. De plus, le caractère de la Cour est souvent associé à celui du roi. Ainsi, sous François Ier, la poésie et l'art tiennent une place importante. Les courtisans commentent tout ce qui se déroule à la Cour, les victoires, les défaites, les promotions Par contre, son successeur, Henri II, préfère une Cour au caractère plus sportif où les exploits équestres et les farces dominent. [...]
[...] Mais le système mis en place par Louis XIV n'est pas éternel et il rencontrera des difficultés sous ses successeurs. Bibliographie BOUQUIN Laurent, La noblesse dans la France moderne (XVIème- XVIIIème siècles). Paris : éditions Belin sup CONSTANT Jean- Marie, Faire bon visage à la Cour in La noblesse française aux XVIème et XVIIème siècles. Paris : éditions Hachette CORNETTE Joël, Histoire de la France : Absolutisme et Lumières 1652- 1783. Paris : éditions Hachette DREVILLON Hervé, Histoire culturelle de la France XVIème- XVIIIème siècles. [...]
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