La Belgique a-t-elle tout mis en oeuvre pour que le Congo réussisse son indépendance ?
De violentes émeutes ont lieu en 1959 à Léopoldville (=Kinshasa) qui conduisent à l'incarcération des leaders noirs. Mais la Belgique cède vite sous la pression de plus en plus violente. Le 30 juin 1960 l'indépendance est proclamée par le roi Baudouin Ier à Léopoldville grâce à la conférence de la table ronde, à Bruxelles en janvier/mars 1960 qui se déroule d'une part avec des représentants politiques et chefs coutumiers congolais et, d'autre part, des dirigeants publics et économiques belges. Des élections sont alors misent en place, remportée par le MNC (Mouvement National Congolais > dirigé par Lumumba, premier ministre est considéré comme le premier héros national congolais, d'obédience marxiste) et Kasa Vubu est élu président (de 1960 à 1965) dont le rêve est de rétablir l'ancien royaume Kongo de l'époque portugaise. Entre blanc et noir la cohabitation devient difficile. Les forces publiques mutinent contre les officiers blancs (meurtres, violes). Le gouvernement ne sait contrôler sa propre armée. Le pays se divise avec la séparation de la province du Katanga qui se déclare indépendante (sous Tshombé > ami des Belges et ennemi de Lumumba).
[...] Bibliographie - CATHERINE Léopolds II, La folie des grandeurs, Editions Luc Pire, Bruxelles - Michel Mourre, Dominique Beaux, Jean-Baptiste Evette, Le Petit Mourre : Dictionnaire de l'Histoire, Larousse - Ndaywel Nziem Isidore, Histoire générale du Congo. [...]
[...] Toujours à ce jour, la question du Congo fait couler beaucoup d'encre. Jusqu'où s'arrête ‘notre dette du pardon' ? En effet, Nous les Belges, nous nous sommes sentis coupables de cette décolonisation et du traitement que nous avons fait subir au Congolais et aujourd'hui l'on tente de se faire pardonner. Puis, pour rappeler ces évènement, il y a eu le scandale de tintin au Congo il n'y a pas si longtemps. Puis il existe encore des liens très étroits entre le Congo et notre pays, ces liens existent à tous les niveaux, culturels, humanitaires, politiques, associatifs Nous avons décidé de diviser notre travail en 3 parties, la colonisation du Congo, la décolonisation du Congo et les conséquences de la décolonisation. [...]
[...] Entre blanc et noir la cohabitation devient difficile. Les forces publiques mutinent contre les officiers blancs (meurtres, violes). Le gouvernement ne sait contrôler sa propre armée. Le pays se divise avec la séparation de la province du Katanga qui se déclare indépendante (sous Tshombé > ami des Belges et ennemi de Lumumba). La Belgique envoie des forces militaires pour assurer la sureté des belges mais le Congo prend cela comme une violation. Le Congo rompe alors aussitôt ses relations diplomatiques avec la Belgique. [...]
[...] L'indépendance du Congo en juin 1960 a été inéluctable et n'a suivi que le courant général de décolonisation. Un mouvement de masse est créé, les révoltes dans certains pays encouragent d'autres à aller dans ce sens est une année important car 18 pays déclarent leur indépendance. A partir de la fin de la seconde guerre mondiale et jusqu'à la déclaration de l'indépendance en 1960, le gouvernement belge doit faire face à un grand nombre de soulèvements de la population. Les colons se voient peu à peu obligés d'octroyer des droits aux congolais. [...]
[...] Dès 1972, Mobutu prend une série de mesures pour se détacher de tout ce qui peut rappeler l'occident. Le pays est renommé République du Zaïre ».Une nouvelle monnaie - le zaïre - remplace le franc congolais. De nombreuses villes sont rebaptisées. Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila en 1997 lors de la Première guerre du Congo. Le pays retrouvera alors son nom de République démocratique du Congo. Actuellement, l'ONU maintient sa présence militaire en RDC, mais plusieurs dissidences et révoltes persistent et de nombreuses violences continuent. [...]
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