[...] La connaissance du corps humain se fait à la fois par les médecins mais également par les artistes de la Renaissance. La méthode utilisée est la dissection pourtant interdite par l'Eglise à cette époque. Ces progrès ont été tels qu'André Vésale, un très grand chirurgien ira jusqu'en 1543 à faire une planche anatomique (« l'écorché vif ») presque juste. Ou encore, certains comme Ambroise Paré utilisent les anciens comme Hippocrate, car ils connaissaient bien l'anatomie du corps humain. Mais il est bien évident que ces progrès ne s'arrêtent pas là. Par exemple en mathématiques, arrive le calcul (important pour le commerce) à la plume avec l'utilisation des chiffres arabes. En ce qui concerne l'algèbre, c'est la découverte de la résolution au troisième degré, c'est-à-dire à trois inconnus. En géométrie, nous assistons à la redécouverte des théorèmes, comme celui de Thalès ou encore celui de Pythagore, d'ailleurs ces techniques sont reprises par les peintres et les architectes (mise au point de la perspective, du volume, du relief...). L'astronomie connaît elle, une grande révolution grâce à l'astrologue polonais Nicolas Copernic, en effet c'est lui qui mit en place la théorie héliocentrique (théorie admettant que le soleil se trouve au centre de l'univers). Il y eut également de grandes découvertes en ce qui concerne la géographie, comme par exemple la découverte des Antilles, en 1492 par Christophe Colomb (un grand navigateur). Enfin et surtout, il y eut l'invention de l'imprimerie, mise au point par Gutenberg. Cette dernière permet aux connaissances de se répandre plus facilement. Ceci a également permis la diffusion de l'humanisme dans toute l'Europe Occidentale.
[...] En effet, le temps des réformes est arrivé ce sont tout d'abord des réformes protestantes qui apparaissent pour ce XVIe siècle, et la première de ces réformes est celle de Martin Luther (1483-1546), un moine allemand. D'après lui, l'Eglise usurpe le pouvoir d'offrir le salut (dans le christianisme, le salut est une action de Dieu en faveur de l'homme pour rétablir la relation d'alliance rompue par le péché et redonner à l'homme l'intégrité de sa vie, présente et à venir) que seul dieu possède. C'est pourquoi, à Wittenberg il publie quatre-vingt quinze thèses contre les indulgences (le pardon exceptionnel accordé par l'Eglise à un pécheur repenti moyennant finance. L'indulgence permet d'abréger les souffrances après la mort, dans l'au-delà). Luther ne reconnaît que deux sacrements : le baptême et l'eucharistie (les cinq autres étant : la confirmation, la confession, l'extrême onction, l'ordination des prêtres et le mariage). (...)
[...] Et donc, pour répondre à ces réformes vint la contre- réforme. Il est bien évident, que ces nombreuses réformes ne plurent pas à l'Eglise catholique, c'est pourquoi, tel un effet de cause à conséquence vint la contre réforme ou réforme de l'Eglise catholique. La Contre-réforme, est en fait un mouvement à l'intérieur de l'Église catholique aux XVIe siècle, qui était destiné à limiter l'expansion du protestantisme. En effet l'esprit contre réformateur à, incontestablement été vigoureux. Dès 1542, des mesures répressives contre les protestants furent adoptées. [...]
[...] En définitive, nous pouvons affirmer, que l'humanisme, mouvement intellectuel du XVIe siècle, par ses nombreuses découvertes mais également par ses nombreux progrès a engendré des changements importants dans les sciences par exemple. Ces changements n'ont d'ailleurs pas épargné la religion. Si bien que durant ce siècle, nous avons assisté à une division religieuse, d'un coté nous avons les catholiques et de l'autre les protestants. Leurs différences entraînèrent des guerres de religion et de nombreux massacres (comme celui de la Saint-Barthélemy en 1572). Comment des chrétiens peuvent-ils s'entretuer au nom du même Dieu ? [...]
[...] Le succès sera rapide dans toute l'Europe du Nord et de l'Est. Dans l'Ouest de l'Europe, un Français du nom de Jean Calvin, (1509-1564) juriste et théologien picard connaît lui aussi un succès comparable à celui de Luther. Séduit par ses thèses, il écrit en 1536 un ouvrage majeur, Institution de la religion chrétienne, dans lequel il reprend les principes de Luther en y ajoutant la notion de prédestination (Dieu destine tout homme à l'enfer ou au paradis avant même sa naissance). [...]
[...] Puis dans une seconde partie, nous nous intéresserons d'avantage à la religion, toujours dans cette Europe du XVIe siècle ainsi qu'à ces changements. L'humanisme est le mouvement faisant partie intégrante de la Renaissance (période de l'histoire européenne où s'est manifesté un intérêt renouvelé pour les arts, par exemple). Il prit naissance au XIVe siècle en Italie, avec Pétrarque, Boccace, et prospéra au XVIe partout en Europe. Ce mouvement est caractérisé par un profond désir de rupture avec le Moyen Age, considéré comme barbare, et surtout par le culte de l'Antiquité grecque et de l'Antiquité latine et une soif de connaissances. [...]
[...] Même les princes et les évêques contestent l'autorité du Pape jugée comme plus qu'abusive. Face à cette hostilité, plusieurs initiatives tentent de leur apporter des réponses. Tout d'abord, l'Eglise va elle même se rénover en en multipliant les conciles pour soumettre le Pape ou bien encore en faisant revenir les ordres religieux à des règles plus strictes. De leur coté, des humanistes tel Erasme demandent un retour de l'authenticité de la Bible et de l'Eglise primitive, celle où les membres du Clergé s'intéressaient bien plus à leur vocation plutôt qu'à leurs revenus financiers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture