Régime républicain, Prusse, Napoléon III, Troisième République, gouvernement provisoire, défaite, Jules Grévy, Adolphe Thiers, Léon Gambetta, monarchiste Mac-Mahon, régime parlementaire, valeur républicainne, démocratie, République, général Boulanger, antiparlementarisme
Le 1er septembre 1870, après environ neuf mois de guerre contre la Prusse, Napoléon III et son armée doivent capituler. La nouvelle de l'emprisonnement de l'empereur et la défaite de Sedan parviennent à Paris quatre jours plus tard. C'est la fin du Second Empire. De fait, à cette annonce, le député républicain Léon Gambetta proclame la République et la déchéance de Napoléon III. Un gouvernement provisoire va ensuite s'emparer du pouvoir. Malgré son installation dans l'urgence et l'instabilité, la Troisième République va néanmoins s'établir et s'affirmer dans tout le pays.
[...] Comment le régime républicain s'enracine-t-il en France dans les années 1870-1890 ? Le 1er septembre 1870, après environ neuf mois de guerre contre la Prusse, Napoléon III et son armée doivent capituler. La nouvelle de l'emprisonnement de l'empereur et la défaite de Sedan parviennent à Paris quatre jours plus tard. C'est la fin du Second Empire. De fait, à cette annonce, le député républicain Léon Gambetta proclame la République et la déchéance de Napoléon III. Un gouvernement provisoire va ensuite s'emparer du pouvoir. [...]
[...] Celui-ci incarne un sentiment hostile envers le régime parlementaire et les hommes politiques qui le compose. Cette attitude politique s'appelle l'antiparlementarisme. Elle revendique la nécessité de revanche contre l'Allemagne et la mise en place d'un régime fort sans partis politiques. L'antiparlementarisme regroupe les mécontents et les déçus de la République, comme les royalistes, les bonapartistes et même de nombreux membres de l'extrême gauche républicaine, et est alimenté par des scandales comme le célèbre scandale de Panama en 1892. Les boulangistes remportent quelques élections législatives partielles mais vont en rester là. [...]
[...] En effet celle-ci ne s'est pas implantée immédiatement et facilement, bien au contraire, sa mise en place est tout d'abord fragile et incertaine. Cependant, son ancrage au sein de la population est permis par la législation républicaine et lapromulgation de ses valeurs dans tout le pays. De même le peuple est imprégné de la culture républicaine. La République s'est consolidée en triomphant des premières oppositions qu'elle rencontrait, comme l'antiparlementarisme et l'anarchisme et en est sortie plus forte, renforçant ainsi la cohésion du peuple autour d'elle. C'est ce modèle de régime qui perdure encore aujourd'hui. [...]
[...] La stabilité du régime républicain semble précaire et sa conservation difficile à l'aube des années 1874-1875. Pourtant la restauration échoua parce que la question du choix du roi divisa orléanistes et légitimistes, et certain se rallièrent donc à la République. Même si les monarchistes sont majoritaires au pouvoir, les républicains commencent à installer le régime, d'abord en votant des lois constitutionnelles en 1875, pour séparer les pouvoirs puis en développant les institutions républicaines jusque 1879. La République démocratique s'implante de plus en plus. [...]
[...] Après la signature du traité de Francfort avec la Prusse le 10 mai 1871 qui inflige de lourdes pertes au pays, des tensions et des révoltes commencent à apparaître. De fait, de mars à mai 1871 à lieu l'insurrection parisienne de la Commune. Celle-ci est dominée par les républicains d'extrême gauche et les socialistes, hostiles au nouveau gouvernement. La révolte éclate en mars 1871 faisant de nombreux morts. Cet événement fut durement réprimés pendant la Semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Il est le symbole de la répression des ouvriers et de l'antagonisme d'avec la République. [...]
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